
Levée de USD 200 millions par le FPI auprès de AFREXIMBANK
Le FPI et AFREXIMBANK signent la Term Sheet au Caire :
Levée de USD 200 millions par le FPI auprès de AFREXIMBANK, le processus tend vers le bout du tunnel. Lors de la participation à la 3ème édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) se tient du 09 au 15 novembre 2023 au Caire en Égypte, le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a signé avec AYMAN ELZOGHBY, le Directeur des Financements Interafricain de AFREXIMBANK, la Term Sheet de l'accord de financement. Cette étape, conduit à la prochaine et dernière étape qui va se tenir au mois de décembre prochain et qui va marquer l'approbation par AFREXIMBANK, le financement de USD 200 millions à accorder au FPI pour la construction de la Route Mbujimayi - Kananga (188 Km) et La connexion du port de Ndomba à la RN1 (30Km).
Connecter les marchés Africains, c’est le thème de la 3ème édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) qui s’est tenue du 09 au 15 novembre 2023 au Caire en Egypte. Cette plateforme unique vise à promouvoir le commerce et l’investissement dans le cadre de la zone de Libre-Echange Continental Africaine (ZLECAF). Ces assises ont été organisées par la Banque Africaine d’Import et Export (AFREXIMBANK) en collaboration avec la commission de l’Union Africaine, le secrétariat exécutif de la ZLECAF et le gouvernement Egyptien. Cette année, la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) a accueilli plus de 1600 participants venus de 55 pays Africains et plus de 36 mille visiteurs. Parmi les hôtes de l’IATF 2023, on compte le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). La délégation conduite par le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a été invitée à prendre part à ces assises pour particulièrement, signer l’offre telle qu’approuvée au comité de crédit de AFREXIMBANK en rapport avec la levée de 200 millions de dollars Américains auprès de cette banque qui fait partie de la matrice des solutions pour la réalisation du projet de la construction de la Route Mbuji-Mayi Kananga longue de 188 Km et celle de 30 Km reliant le port de Ndomba à la Route nationale 1 dans le Kasaï-Oriental.
Le chemin a été long certes, mais la signature de la Term-Sheet entre Ayman Elzoghby, le Directeur des financements interafricain de AFREXIMBANK et Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, Le Directeur Général du FPI, en date du 12 novembre 2023 et devant témoins est un signal fort de la matérialisation de cette volonté qu’a AFREXIMBANK d’accompagner le FPI dans la réalisation de certains projets inscrits dans le Programme Présidentiel Accéléré de Lutte Contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités.
Très satisfait de cette avancée, le Directeur Général du FPI a tout de même rappelé à son partenaire que l’urgence s’impose pour que ce processus soit clôturé et que ce financement puisse permettre au FPI d’accélérer les travaux sur le terrain.
Il sied de signaler que pour accélérer le processus, AFREXIMBANK a annoncé la descente avant fin novembre 2023 de deux équipes qui devront finaliser le processus de due diligence légal, technique et financier pour permettre à la Banque d’avoir une seconde lecture émanant des consultants indépendants qui devront par la suite faire le rapport au comité d’agrément et d’approbation qui doit se tenir au mois de décembre prochain. Une fois faite, cette étape finale consacrera l’approbation et l’accord de financement de la demande de 200 millions de dollars émise par le FPI.
Publié le 14 novembre 2023

Centrale Voltaïque de Tshipuka, Inspection des Transformateurs en Chine
FPI, Communiqué de presse :
Le processus de la mise en œuvre de l’érection de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA dans le Kasaï Oriental qui doit produire 10 mégawatts par jour avec un stockage de 5 mégawatts la nuit pour alimenter la ville de Mbuji-Mayi et ses environs en électricité évolue bien.
Ce projet énergétique financé par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), dans le cadre du Programme Présidentiel connaît des avancées significatives.
Pour ce faire, la Direction du FPI, conduite des mains de maitre par le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI qui suit de près l’évolution des travaux vient de diligenter une mission mixte du FPI et de Grand International Group, le Maître d’œuvre du projet en Chine pour assister à l’inspection avant expédition des trois transformateurs destinés à cette centrale photovoltaïque. Il s’avère que le Test a été satisfaisant et concluant. En définitive, ces matériels sont prêts pour l’expédition au site de Tshipuka dans le Kasaï-Oriental en RDC.
Cette délégation était conduite, côté FPI, par l’un des directeurs et le team leader de ce projet, François MPUILA MUKENDI, et, côté Grand International Group, par le Directeur Général Durim NEZIRI.
Nous sommes à l’usine de la Compagnie JIANGSU RYAN ELECTRIC située à Hai’an City à Jiangsu Province en Chine.
Conformément aux clauses du contrat relatif aux travaux d’érection de la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA qui lie le FPI au Groupement des entreprises Égyptienne Hassan Allan/Pegesco qui exécute ces travaux, la vérification qualitative des matériaux et produits ainsi que les essais et épreuves techniques doivent être opéré à chaque étape du processus de montage de la centrale photovoltaïque. Voilà la raison d’être de l’équipe d’experts aux installations de Jiangsu Ryan Electric.
Sur place, les vérifications et les essais ont été faites par le Maitre d’œuvre du projet, en l’occurrence Grand International Group, sous l’œil observateur du bailleur des fonds, le FPI qui, suivant les instructions du président de la République Felix-Antoine TSHISEKEDI, initiateur du projet, veille au quotidien à l’aspect qualité de l’ouvrage.
Et comme vous pouvez le constater, il s’agit de 3 transformateurs qui ont été commandés et fabriqués sur mesure pour la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA. Le premier et principal transformateur a une capacité de 10 Méga volt ampères. Ce transformateur devra être situé au poste de l'aéroport de BIPEMBA à Mbuji-Mayi où il va ajuster la tension de 33 kilovolt à 15 kilovolt pour répondre aux besoins du réseau de distribution dans la ville de Mbujimayi sur l'énergie de 10 Méga Watts qui sera produite par la centrale photovoltaïque et le système de stockage sur batterie de 5 MegaWatt par heure pendant la nuit. Le tout sera livré à travers une ligne de transmission de 33 kilovolts.
Le deuxième transformateur a une capacité de 250 kilovoltampères. Ce transformateur sera placé à la station TSHIPUKA, et va servir de source d'énergie pour les différents besoins électriques de la centrale solaire, y compris du bâtiment de contrôle électrique, ainsi que pour les besoins de tous les autres équipements à l'intérieur de la centrale, voir même pour l’éclairage du site.
Enfin, le troisième transformateur a une capacité de 100 kilovolts ampères. Ce transformateur sera situé dans la sous-station de l'aéroport et répondra aux besoins électriques de la sous-station elle-même, y compris de tous les équipements électriques et mécaniques qui la composent.
Il faut rappeler et marteler que ces équipements ont été fabriqué par Jiangsu Ryan Electric qui est une industrie chinoise de Haute technologie opérationnelle depuis 2007. Cette firme est spécialisée dans la fabrication d’équipements de transmission et de transformation électriques de diverses puissances. Et les équipements destinés à la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA ont été fabriqués dans l’observance et le respect des normes internationales requises pour les composants électriques.
Motif de satisfaction pour la délégation mixte FPI et Grand International group après avoir assisté à l’inspection avant expédition des transformateurs pour la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA.
« En ce vendredi 3 novembre, nous sommes ici à Ryan Electric Company, où nous avons testé les trois transformateurs destinés au projet TSHIPUKA. Le transformateur auxiliaire de la centrale photovoltaïque, le transformateur auxiliaire de la station de l’aéroport et enfin le transformateur principal de la station de l’aéroport. Je suis très impressionné par les efforts considérables et le professionnalisme de l’usine qui a réalisé tous les tests requis sur les transformateurs pour ce test d’acceptation en usine (FAT) ici en Chine », a déclaré l’ingénieur PETRIT EMINI, expert en électricité chez Grand International group.
Mais alors, que dire de la date annoncée de décembre 2023 pour la fin des travaux, mais aussi du prétendu arrêt des travaux sur le site de TSHIPUKA ?
«
S’il y’avait l’arrêt des travaux, le Directeur Général du FPI, je cite Monsieur Bertin MUDIMU TSHISEKEDI n’aurait pas autorisé cette mission ici en chine. Ces équipements que nous avons inspectés, sont à emmener sur le site de TSHIPUKA. Mais, la réalité est qu’il y’a eu réduction du nombre des travailleurs dû au fait que le système d’approvisionnement du site de TSHIPUKA avait connu un problème. Mais aujourd’hui, nous annonçons que cette difficulté de l’approvisionnement du site a trouvé une solution grâce à une collaboration entre le FPI et l’Générale des Finances (IGF) dans la validation des factures des transporteurs. Cette nouvelle donne fera que le Groupement des entreprises Égyptienne Hassan Allan/Pegesco qui exécute ces travaux re-augmente le nombre des rotations des travailleurs sur le site. Mais nous disons aussi qu’actuellement sur le site, il y’ a des travaux qui se font sur la construction du bâtiment de contrôle. A cela dit, les gens qui disent que les travaux se sont arrêtés sur le site de TSHIPUKA sont simplement de mauvaise foi. Quant à la date de décembre avancée pour la fin de travaux, nous disons que dans la gestion des prévisions, il y’à l’aspect terme de l’erreur à tenir en compte parce qu’il y’a des impondérables qui ne dépendent pas de la volonté humaine ou de la gestion du projet. Nous avons eu à faire face aux effets de l’environnement. A cela ne tienne, nous travaillons pour que le dépassement des jours ne soit pas excessif
», a confié François MPUILA MUKENDI, Directeur au FPI et le team leader de ce projet.
Pour finir, il sied de rappeler que cette opération d’inspection qualitative et fonctionnelle des transformateurs effectuée en Chine a été précédée d’autres opérations similaires. Tout récemment, en effet, les experts du FPI et de Grand International group ont participé à d’autres activités d’inspection en usines des appareillages de commutation Basse Tension et Moyenne Tension fabriqués par la firme Schneider Electric.
Sur instruction du Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU, ces activités ont été faites en prélude de l’expédition desdits matériels sur site en RDC.
Concernant l’appareillage de commutation Basse Tension, l’inspection a eu lieu en Egypte et s’est soldée par une note de satisfaction de la part des délégués du FPI et du bureau de contrôle et surveillance qui ont donné le quitus pour l’expédition des dits matériels acceptés en usine pour le site du projet en RDC.
Quant à l’appareillage de commutation Moyenne Tension, les tests d’acceptation en usine se sont passés dans l’usine Schneider Electric localisée à Manisa en Turquie.
Il sied de préciser que ces matériels qui ont été préinspectés en Égypte et en Turquie arrivent déjà sur le site de TSHIPUKA.
Ce qui prouve à suffisance que le projet énergétique de TSHIPUKA n’est pas un éléphant blanc. Son opérationnalisation sera effective dans un futur très proche.
Publié le 06 novembre 2023

Loi portant principes fondamentaux de l'élevage, le Parlement recourt au FPI
FPI, Communiqué de presse :
La commission Environnement, Ressources naturelles et Développement durable de l’Assemblée nationale sollicite l’expertise du Fonds de Promotion de l'Industrie dans l'élaboration de la loi portant principes fondamentaux de l'élevage. A ce propos, elle a entamé les discussions avec plusieurs experts. C'est ainsi que le DGA du FPI Martin Widjilowu Ne Itchend a été invité par cette commission la semaine dernière pour éclairer la lanterne des élus du peuple en leur fournissant des explications et des précisions nécessaires.
À l'issue d'une longue série d'auditions, Martin Widjilowu s'est exprimé en ces termes :
«
La plus grande question est l'opportunité de cette loi. Faut-il l'adopter ou pas ? En tant que FPI, nous avons donné notre point de vue. Il faut absolument diversifier les sources de financement puisqu'il y a des aspects de la loi qui ne concernent pas notre établissement public. Le secteur de l'élevage est en retard dans notre pays. Il faut des moyens conséquents et des mécanismes appropriés pour le booster. Les ressources dont dispose le FPI sont orientées vers la transformation industrielle. Le FPI ne peut intervenir sur toute la chaîne de l'élevage. Toutefois, son implication dans la transformation est nécessaire. Le soutien à la production laitière par exemple, cadre avec ses missions car, il vise l'industrialisation du pays. Le FPI n'a pas suffisamment de ressources pour financer l’ensemble du secteur de l'élevage. Ce n'est pas non plus sa vocation. De plus, nous n'avons pas de données spécifiques et la maîtrise de ce domaine. Il faut des études qui démontrent que tout peut marcher avec le FPI. Ce qui n’est pas le cas. On ne se lance pas par hasard dans un secteur dont on n’a pas la maîtrise. C'est un énorme risque et un saut dans l'inconnu. L'extrême prudence s'impose
».
De son côté, Many Ngoyi Liliane, première vice-présidente de la commission Environnement, a déclaré que « l'Assemblée a invité le FPI pour examiner le projet de loi. C'est la routine. Nous travaillons sur un projet de loi très sensible. L'élevage exige beaucoup de moyens, surtout dans les milieux ruraux où il doit être développé. Cette loi vise aussi l'essor des entités territoriales. C'est ainsi que la commission met un accent particulier sur un fonds à allouer à ce secteur. Nous en avons discuté et l'option a été levé sur le FPI au lieu de créer un autre fonds. C'est pourquoi nous avons invité le représentant du FPI pour nous donner la lumière sur les modalités de financement des éleveurs ».
Pour le député Dhédhé Mopasa, rapporteur de la commission,« le débat et les orientations continuent. La loi est encore sous examen. Nous avons pris langue avec le FPI et l'OCC. Le ministère de la Pêche et Élevage sera aussi convié à la réflexion. Quand on parle d'un fonds, il s'agit d'un prélèvement fait à l'importation. Or, l'OCC perçoit la taxe sur tout produit d'origine animale. On verra dans quelle mesure scinder les différents types de produits (industriels, semi-industriels et les abats). On pourra ainsi dégager la part du FPI. On finira par trouver un consensus parce que tout doit concourir au bien-être de notre population. ».
Publié le 16 octobre 2023

En Corée du Sud, le DG Bertin MUDIMU scelle des nouveaux partenariats stratégiques
FPI, Exploration des opportunités d'investissement :
Le management du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI demeure créatif quant à la recherche des voies et moyens pouvant contribuer à l’amélioration des conditions des vies des Congolais. C’est ainsi que dans le cadre de l’exploration des opportunités industrielles et s’appuyant sur les contacts avec les chercheurs coréens de l’un des dignes fils du pays, le Professeur NKUMU FREY en sa qualité de vice-recteur de l’université de Sun Moon, le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI s’est rendu en République de Corée plus précisément dans la ville de Ch’ŏnan.
Dans ce cadre, le FPI a pu sceller des nouveaux partenariats industriels pouvant déboucher à la production locale de sel alimentaire ou sel de cuisine avec notamment, la société Coréenne dénommée PRESEAOS.
Cette dernière a mis au point un procédé technologique innovant d’extraction ionique du sel en trois dimensions, qui permet de rationaliser la production de sel tout en réduisant la dépendance à la main d’œuvre. Des pourparlers sont entrepris pour l’installation prochaine de cette industrie Coréenne en RDC.
Le séjour de la délégation du FPI au Pays du matin calme a été voulu dans le cadre d’une coopération gagnant-gagnant. Accueilli à l’université de Sun Moon par le vice- Recteur, le Professeur MALLORY LEECE, la délégation du FPI conduite par son Directeur Général a eu droit à une séance technique au cours de laquelle, les hauts cadres de cette université Coréenne ont exprimé au FPI leur volonté de s’inscrire dans une collaboration d’échanges de compétences vu que cet empire universitaire parraine plusieurs projets dans divers secteurs de la vie sociale. Et l’un des projets qui a été mis sur la table, est celui de la production locale de sel alimentaire ou sel de cuisine. Nous évoquons ici, pas n’importe quel type de sel qui est généralement composé à 100% en Chlorure de sodium et dépourvu des minéraux essentiels. Cependant, nous parlons d’un sel riche en minéraux obtenu à partir de la condensation de l’eau de mer et composé du chlorure de sodium et des minéraux en proportions équilibrées. C’est donc un sel qui contribue à la qualité de la vie humaine et se distingue par sa saveur exceptionnelle qui a été proposé au FPI pour une production locale et contribuera sûrement à la réduction de la facture salée des importations massives de cet immanquable rehausseur de goût.
En effet, Une firme sud-coréenne dénommée PRESEAOS Korea, au bout d’une dizaine d’année de recherche et développement a mis au point un procédé innovant d’extraction verticale sur 3 Dimensions du sel riche en minéraux à partir de l’eau de mer. Il s’agit, de la technologie d'extraction ionique verticale en trois dimensions. Cette technologie permet de rationaliser la production de sel tout en réduisant la dépendance à la main-d’œuvre et en en croissant le rendement de production.
La délégation du FPI conduite par Bertin MUDIMU TSHISEKEDI son Directeur Général a eu le privilège de visiter le laboratoire de PRESEAOS Korea avec sa technologie innovante, simple et facile à mettre en œuvre.
Lors de cette visite, le Président Directeur Général de cette firme Coréenne, Monsieur Sangsoo Park a fait savoir que PRESEAOS souhaite aujourd’hui vulgariser cette innovation au monde avec des partenaires stratégiques fiables et de premier rang tel que le FPI. Et la RDC va s’offrir cette technologie grâce aux contacts du Professeur NKUMU FREY qui est un partenaire de la République de Corée depuis des années.
Pour sa part, l’inventeur de cette technologie, le docteur Park Yong Hee a révélé que le système d'extraction ionique en trois dimensions développées par PRESEAOS Korea a le mérite d’éliminer les limites inhérentes aux méthodes traditionnelles d'extraction de sel, de contrecarrer des problématiques telles que l’occupation de l’espace, les perturbations climatiques, les microparticules plastiques et les exigences en personnel. Ce procédé offre une production automatisée ininterrompue tout au long de l'année, engendrant ainsi du sel de qualité supérieure avec un rendement 20 fois supérieur puisque, le sel ainsi obtenu, indépendamment des conditions météorologiques et spatiales, est riche en minéraux et se distingue par sa saveur exceptionnelle. C’est ce qu’on appelle la fleur de sel.
Du coté FPI, le Directeur Général Bertin MUDIMU trouve en ce projet une nouvelle opportunité pour le pays de s’inscrire dans la politique de la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités.
Il sied aussi de préciser que les résidus de l’extraction du sel sont traités pour l’extraction de minéraux tels que le magnésium, potassium, calcium, strontium et bien d’autres.
Cette technologie peut aussi générer plusieurs dérivés dans les applications industrielles aux domaines divers : cosmétique, alimentaire, pharmaceutique, chimique et agricole.
La production du sel de ménage en République de Corée fait l’objet d’une grande histoire et de la culture. Une anecdote dit même que c’est grâce à la consommation du sel de haute facture que la population de cette partie de la planète a une bonne qualité de vie. La délégation du FPI est allée visiter le musée du Sel qui a fait montre de plusieurs procédés d’extraction de sel depuis des millénaires. Et sur place, la délégation a vécu la technologie de l’extraction du sel par Évaporation Solaire. Il s’agit d’une méthode naturelle utilisée pour extraire le sel des étendues d'eau salée, telles que les marais salants, les lacs salés et les eaux côtières. Dans ce processus, l'eau salée est recueillie dans des bassins peu profonds et est laissée à évaporer sous le soleil. Au fur et à mesure que l'eau s'évapore, des cristaux de sel se forment et sont collectés.
Et toujours dans le cadre d’explorer les opportunités de collaboration potentielles et d'interagir avec les industries pertinentes et les professionnelles en Corée du Sud, la délégation du FPI a visité quelques industries coréennes. Notamment l’Industrie cosmétique, COS NINE et le centre de recherche basé sur « les Edifices Intégrant le Système Photovoltaïque, BIPV.
COS NINE est cette entreprise coréenne spécialisée dans la production de la game de produits cométiques notamment la lotion, le champoing, la pommade, etc.
Cette entreprise utilise certains dérivés tirés des résidus de l’extraction du sel tels que les minéraux qui jouent un rôle particulier dans l’alimentation et le maintien de la peau.
Par contre BIPV étudie les techniques adaptées à l’usage de l’énergie renouvelable et facile à utiliser. La technologie solaire est développée sur plusieurs types de supports de construction à savoir : les murs porteurs, les toitures, les carreaux. Ces derniers, sont mis sous forme des panneaux connectés aux batteries. La RD Congo peut bénéficier de cette technologie importante pour l’installation des petites unités de production avec un coût réduit d’énergie. Puis envisager l’installation des industries de production de matériels composants le système d’énergie localement tels que la structure en aluminium, les batteries, les vitres et les métaux conducteurs pour réduire davantage le coût.
Toutes ces opportunités identifiées et saisies par le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI et sa délégation, une fois exploitées, sont susceptibles de contribuer à la création d’emplois, à l’acquisition et au transfert des technologies innovantes et des nouvelles compétences, à la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur par la diminution des importations massives, au développement des chaînes de valeur concourant à l’intégration de notre économie et à la valorisation des potentialités locales, j’en passe.
Bref, ces opportunités traduisent une autre occasion de mettre en œuvre le Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et de Réduction des Inégalités.
Publié le 16 octobre 2023

Lancement de la MUFFA à Goma : Le DGA du FPI Martin WIDJILOWU rassure les femmes de l’accompagnement
FPI, Promotion des femmes à faibles revenus :
Le vendredi 8 septembre 2023, le Directeur Général Adjoint du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI), Martin WIDJILOWU, a représenté le ministre de l'Industrie, Julien PALUKU, et le Directeur Général Bertin MUDIMU, au lancement des activités de la Mutuelle Financière des Femmes Africaines (MUFFA) à Goma, fief de la province du Nord-Kivu.
Lors de cette visite, il a exprimé l'engagement ferme du FPI à accompagner cette initiative visant à promouvoir l'épargne, à faciliter l'accès au crédit et à offrir d'autres produits financiers aux femmes à faibles revenus de la région. La MUFFA vise à contribuer au bien-être social et économique des femmes, de leurs familles et de leur communauté, en particulier dans une région qui a été marquée par des décennies de conflits armés. Martin WIDJILOWU a souligné que le FPI était prêt à offrir son soutien, y compris en accordant des prêts à des taux avantageux aux femmes du Nord-Kivu pour les aider à concrétiser leurs projets entrepreneuriaux.
Dans le cadre de sa visite à Goma, Martin WIDJILOWU a également visité plusieurs usines locales en quête d'accompagnement financier du FPI. L'objectif principal était d'évaluer l'évolution des projets industriels locaux et d'encourager les promoteurs à accroître leur productivité pour répondre aux besoins croissants de l'industrie dans la région. Des entreprises telles que l'usine de cigarettes CTC, l'usine de production d'eau minérale Premidis et les établissements BANA-LU ont été identifiées comme nécessitant un soutien financier pour leur développement et leur relance selon le cas. Ces derniers sont désireux de créer une unité de production de préformes pour les bouteilles d'eau, une initiative qui pourrait contribuer à répondre à la demande croissante de préformes dans la région Est de la RDC.
Concernant la société BACLINDA dont le promoteur souhaite développer la production de peinture, Martin WIDJILOWU a fait savoir que le FPI a déjà accordé un financement partiel à cette entreprise et l'évaluation de la faisabilité du projet est en cours avant le déblocage du financement restant pour lancer l'usine.
Enfin, lors d’une séance d’échange avec le personnel du Fonds de Promotion de l'Industrie des provinces du Nord et Sud Kivu, le Directeur Général Adjoint est revenu sur la nécessité de la sensibilisation à la Taxe Locale sur l'Industrie qui est une source importante de financement pour les initiatives industrielles. Martin WIDJILOWU a encouragé le personnel du FPI à travailler avec détermination et à se concentrer sur les objectifs de l'organisation, tout en évitant les rumeurs et en mobilisant la collecte de cette taxe cruciale.
Publié le 12 septembre 2023

Avec le lobbying du FPI, les investisseurs israéliens lorgnent sur la RDC
FPI, Exploration des opportunités d'investissement :
Le Directeur Général du Fonds de Promotion de l'Industrie Bertin MUDIMU TSHISEKEDI s'est rendu récemment en Israël. Objet de sa mission à Tel Aviv, explorer les opportunités d'investissement et nouer des partenariats avec les milieux d'affaires israéliens afin de booster le secteur industriel de la RDC. Et l'opération de séduction porte déjà ses fruits.
L'arrivée à Kinshasa dans la semaine du 27 août au 02 septembre 2023 de l'homme d'affaires israélien Shimon DADON de World Youth Bank traduit les ambitions des uns et des autres.
Il faut noter que Shimon DADON est un opérateur économique qui investit dans les domaines bancaire, agricole, technologique et éducatif.
Au cours d'une réunion tenue le mercredi 30 août au siège du FPI, les dirigeants de cet établissement public ont échangé avec l'homme d'affaires israélien sur les opportunités d'investissement qu'offre la RDC partout et surtout avec la création des zones économiques spéciales dans plusieurs provinces. La partie israélienne est très intéressée par l'agro-industrie, l'eau, l'énergie, les nouvelles technologies et l'éducation.
D'après le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, les discussions entre les deux parties vont se poursuivre avec des services spécialisés. Un canevas et un chronogramme d'actions à mener seront établis à la fin de la mission exploratoire. Israël possède la technologie, l'expertise et les capitaux nécessaires tandis que la RDC détient d'énormes ressources naturelles. Le FPI se dit prêt à soutenir les investissements directs étrangers à caractère industriel.
« Nous ne venons pas en RDC seulement exploiter ses richesses. Nous apportons des solutions à travers un partenariat gagnant-gagnant », a déclaré Shimon DADON à l'issue de l'entretien.
Publié le 03 septembre 2023

Renforcement de la coopération Italie-RDC à travers le Fonds de Promotion de l’Industrie
Coopération Ambassade d'Italie - FPI :
Dans une démarche visant à dynamiser les relations bilatérales entre l'Italie et la République Démocratique du Congo (RDC), ce mardi 22 août 2023, l'Ambassadeur Italien en RDC, Alberto PETRANGELI, s'est entretenu avec le Directeur Général du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI), Bertin MUDIMU TSHISEKEDI. L'objectif de cette rencontre a été de réaffirmer le partenariat entre le FPI et l'ambassade italienne dans les secteurs de l'agro-industrie et de la formation des jeunes entrepreneurs, considérés comme cruciaux pour la croissance économique du pays.
Le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU, accompagné de son Adjoint Martin WIDJILOWU, an exposé à l'Ambassadeur Italien les détails pratiques pour la revitalisation de ce partenariat qui a déjà porté ses fruits. Alberto PETRANGELI a exprimé son enthousiasme quant à cette coopération entre l'ambassade d'Italie et le FPI. Il a particulièrement évoqué le projet de montage des unités modulaires de transformation en utilisant l'expertise de Self Globe. En outre, il a fait part de plusieurs projets en cours dans les domaines de la formation agricole, des petites et moyennes entreprises, de la transformation des produits agricoles primaires et de l'énergie. Alberto PETRANGELI a souligné son espoir de "renforcer cette coopération" et "d'apporter un soutien au FPI dans sa mission de créer de nouvelles entreprises en RDC".
Bertin MUDIMU, à la tête du FPI, a à son tour réitéré la volonté de son institution de maintenir la collaboration avec l'ambassade d'Italie. Il a souligné que la RDC et l'Italie ont une histoire de collaboration bien établie, et que l'ambassadeur était présent pour "réactiver cette coopération et explorer les moyens par lesquels l'Italie pourrait soutenir le FPI dans le financement de projets d'investissement et de création de nouvelles industries en faveur du développement de la RDC".
Il est à noter qu’un autre aspect crucial de cette coopération est la formation des jeunes entrepreneurs. 18 étudiants issus des provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Maniema bénéficieront de la deuxième cohorte de la formation des formateurs des petites et moyennes entreprises. En collaboration avec le FPI depuis 2019, la société italienne Self Globe a joué un rôle clé. Elle a formé, grâce au financement du FPI, 9 jeunes de Lubumbashi en agro-transformation sur différents produits agricoles pendant trois mois en Italie. Ces jeunes, à leur retour au pays, devraient constituer un pool de transformation pour le Haut-Katanga en leur dotant des unités de production pour la mise en application de la formation et ainsi devenir les formateurs des autres. En effet, cette initiative vise à créer un groupe de formateurs-entrepreneurs éligibles à un financement du FPI, dans le but de promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes.
La coopération entre le FPI et l'ambassade italienne porte en elle la promesse d'une expertise renforcée dans le domaine de l'agro-industrie, contribuant ainsi au développement économique de la RDC. Cette collaboration offre des perspectives prometteuses pour la croissance du secteur agro-industriel et crée des opportunités pour la jeunesse congolaise. En favorisant la création de nouvelles entreprises et en investissant dans la formation des jeunes entrepreneurs, cette initiative conjointe pourrait jouer un rôle déterminant dans le développement économique durable de la RDC.
Publié le 23 août 2023

Évaluation des projets du Nord et Sud-Kivu ayant reçu des financements du FPI par le Conseil d’Administration
FPI, Financer mieux :
Le Conseil d'Administration et la Direction Générale du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) ont entrepris une série de visites d'inspection et d'évaluation des projets financés par cet Établissement Public dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. L'objectif de ces visites est d'évaluer les progrès réalisés malgré les défis sécuritaires persistants dans la région.
Parmi les moments forts de cette mission, figure la pose de la première pierre du Guichet Unique de la Zone Économique Spéciale de MUSIENENE par le ministre de l'Industrie, Julien PALUKU KAHONGYA, en présence de la Présidente du Conseil d'Administration du FPI, Vicky KATUMWA MUKALAYI et du Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
La délégation du ministre de l'Industrie et du staff du FPI s'est également rendue sur le site en construction d'une usine de captage d'eau à KIHALA, projet de la Société de Production d'eau au Congo (SOPRODEC). Cette usine produira 450 m3 d'eau par jour pour approvisionner plusieurs quartiers de BUTEMBO. Les dirigeants de SOPRODEC comptent sur le FPI pour un appui supplémentaire à ce projet afin de fournir de l'eau potable à la population d'ici la fin de 2023.
Une conférence de presse réunissant le ministre Paluku et le personnel du FPI s'est tenue à BUTEMBO, où ils ont souligné les réalisations du FPI en conformité avec la vision du président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Ensemble, ils ont affirmé que grâce à l'appui du FPI, la province du Nord-Kivu se transformera bientôt en une région axée sur la production et l'exportation plutôt que sur le commerce et les importations.
En outre, le Conseil d’Administration et la Direction Générale ont également visité à BUTEMBO, une industrie qui sollicite un financement du FPI. Il s'agit de l’entreprise TSONGO KASEREKA – TSOKAS. Une fois la visite des installations de cette société qui emploie 210 travailleurs dans ses plantations et ses usines de traitement de café et de cacao bouclée, le staff du FPI a encouragé le promoteur à se lancer dans la transformation plutôt que de se limiter aux exportations, compte tenu de l'adhésion de la RDC à la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine.
«
Nous sommes convaincus à 50%, c’est un Congolais, nous allons l’aider à aller de l’avant pour la promotion et la fierté de notre pays
», a indiqué la présidente du Conseil d’Administration Vicky KATUMWA.
A l’étape de Goma, les promoteurs disent rencontrer des difficultés à cause de l’insécurité
La deuxième partie de cette mission s’est déroulée à Goma où le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) a financé et évalué plusieurs projets. Ces projets notables incluent notamment Serena Hôtel, qui a reçu un soutien financier pour l'acquisition d'équipements pour le montage de sa chaîne de pâtisserie et boulangerie, ainsi que la Maison Victoire, la société mère de la cimenterie Nyiragongo Ciment qui produit du ciment "Made in Goma". Malgré la situation sécuritaire précaire due à la résurgence du groupe rebelle M23, les représentants du FPI ont insisté sur le paiement des taxes et le remboursement des prêts accordés aux promoteurs.
«
Nous sommes dans une région à haut risque au Nord Kivu avec des guerres à répétition. Nous restons flexibles avec les promoteurs qui ont signé un contrat avec le FPI à cause de ces éléments exogènes qui entrent en ligne de compte. Toute fois nous leur exhortons de rembourser leurs prêts afin permettre au FPI de revoir dans la mesure du possible leur échéances
», a déclaré Vicky KATUMWA.
Dans le même angle, le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, a eu des échanges avec les promoteurs de projets financés par le FPI, notamment Premidis, une entreprise produisant de l'eau minérale à Rutshuru, et l'Etablissement La Confiance, producteur de matériaux de construction à Goma. Ces rencontres ont permis de discuter des difficultés rencontrées en raison de l'insécurité et de proposer des solutions pour soutenir ces entreprises dans leurs défis.
Dans le territoire d’Uvira le FPI entrevoit le refinancement de la sucrerie de Kiliba (SUKI)
Avant de clôturer cette mission de supervision et d’évaluation des projets financés dans cette partie du pays, la délégation du FPI a également effectué une descente à la Sucrerie de Kiliba (SUKI). Les responsables de SUKI ont exprimé le besoin d'un nouveau financement pour augmenter sa production, ce qui a suscité l'intérêt du FPI. Une réunion a eu lieu pour discuter de la demande de financement et souligner l'importance de respecter les procédures et exigences financières. La délégation du FPI a également visité les plantations de canne à sucre de la SUKI pour évaluer la situation sur le terrain. Vicky KATUMWA qui a pris langue avec la masse laborieuse qui lui a exprimé ses préoccupations concernant sa prise en charge, s'est montrée satisfaite de la renaissance de cette industrie qui s'inscrit dans l'objectif global poursuivi par l'institution afin d’appuyer les efforts de l'Etat congolais dans le développement des chaînes de valeur du secteur agro-industriel dans le cadre de la promotion de l'industrialisation de la RDC.
SUKI est une société d'économie mixte et dans sa structuration financière, l'Etat Congolais détient 49% des parts sociales tandis que les investisseurs Mauriciens ont 51%. Elle emploie actuellement 1500 travailleurs et possède un Guest house, une école de 1000 élèves hectares, 1000 hectares sur la plaine de la Ruzizi et compte étendre ses champs sur 2500 hectares à la longue. Le principal défi auquel elle fait face est lié à la sécurité et à l'enclavement du site, ce qui rend l'accès difficile.
Publié le 15 août 2023

Évolution des projets structurants financés à Mbuji-Mayi, une mission conjointe Primature-FPI vient d’en assurer le suivi
FPI, Communiqué de presse :
Assurer un suivi plus que permanent dans le but de pallier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) relatifs au Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités dans l’espace Grand Kasaï, a été l’objectif de la nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi de la mission conjointe Primature-Fonds de Promotion de l’industrie. Sur le terrain, la mission conduite par le Conseiller Principal du premier ministre en matière d’énergie, Didier KYONI a pu mettre en place des mécanismes stratégiques afin de palier à tous les problèmes qui handicapent l’évolution des projets structurants financés par le FPI au Kasaï-Oriental.
C’est pour assurer un suivi presque permanent dans le but de palier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) relatif au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités dans l’espace Grand Kasaï que s’inscrit cette nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental de cette mission conjointe primature-Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). Le chef du Gouvernement reste très engagé dans la réussite de ce projet structurant piloté par le FPI dans le Kasaï-Oriental.
D’où cette descente de la délégation de la Primature conduite par le Conseiller Principal du Premier Ministre en Charge de l’Electricité et Eau, Didier KIONYI, une équipe de l’entreprise Egyptienne et des experts du FPI sont dans cette délégation dont la mission principale est de vérifier de l’effectivité de cette route Kananga-Mbuji-Mayi longue de 188 Km et d’autres projets du programme présidentiel financé par le FPI. Il s’agit donc d’une mission de haute facture pour la province du Kasaï-Oriental, de quoi réjouir l’autorité provinciale, Patrick Mathias KABEYA.
« Je suis ici à la tête d’une mission de la Primature qui a été diligentée pour faire l’évaluation des projets du FPI dans la région Grand Kasaï. L’objet de nos échanges a été basé principalement sur le projet de la route Mbuji-Mayi Kananga qui émane de la volonté du chef de l’Etat. Nous avons eu des échanges très fructueux avec le Gouverneur qui s’est montré très réceptif et attentif et nous a donné l’assurance que ce projet a le soutien de l’autorité provincial pour son achèvement », a indiqué le Conseiller Principal du Premier Ministre en Charge de l’Electricité et Eau, Didier KIONYI.
Les directives données par le Premier ministre relatives à la célérité dans l’exécution des travaux ne doivent s’ouvrir d’aucune entorse. Conscient de cela, l’autorité provinciale a directement réuni les différents services techniques sous sa supervision afin de trouver des remèdes comme obstacles sur cette route construite par l’entreprise égyptienne sur financement du FPI.
Après débats enrichissants sur cette problématique qui devient comme un goulot d’étranglement, face à l’évolution rapide du projet, le Gouverneur a de nouveau demandé à toutes les parties d’effectuer une descente sur le terrain afin d’actualiser la question sur la demande des autorisations de démolition et d’enlèvement des obstacles physiques tout au long de la route Kananga-Mbuji-Mayi sur les 4 premiers Km.
DE LA DESCENTE SUR LE TERRAIN
Nous sommes de retour sur le terrain pour une nouvelle évaluation technique du matériel, des obstacles physiques rencontrés sur l’emprise de la route Mbuji-Mayi Kananga, précisément en partant de Kalala wa Nkanta jusqu’à Cibombo. Il s’agit des services provinciaux du Kasaï-Oriental concernés par la problématique d’enlèvement et démolition des obstacles à savoir la SNEL et la REGIDESO, la SCPT, l’Office des routes, l’OVD et pleins d’autres. Cette descente sur le terrain faite sous la supervision de la délégation venue de Kinshasa a été élargie par d’autres entités provinciales concernées par cette problème tique, notamment le ministère provincial des infrastructures, le service de l’Urbanisme et Habitat et le cadastre.
L’entreprise égyptienne qui exécute les travaux sous le contrôle et la surveillance de Grand international group était aussi de la partie. La tâche n’a pas été facile, des points de contingences ont pu être trouvés, notamment sur le non enlèvement des obstacles spécifiquement le réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques, les câbles de la fibre optique et quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route.
Autres problèmes soulevés, la gestion des eaux de pluie et les têtes d’érosions.
Les assurances ont pu être données par la partie exécutante sur la prise en compte de tous ces aspects par le projet. Une autre information qui a été portée à la connaissance de la délégation, est en rapport avec des cas des démolitions. Il s’avère que les notifications étaient adressées aux personnes concernées par cette opération et que dans les tout prochains jours, la Mairie de la ville de Mbuji-Mayi va procéder à ces opérations. Il s’observe clairement que l’émissaire du premier ministre va regagner Kinshasa rassuré du règlement des divergences sur les obstacles physiques de la RN1.
« Je veux aussi remercier du fait qu’il y a eu la bonne volonté de chacune des parties pour mettre les idées ensemble afin d’aplanir les difficultés autour des obstacles qui se posaient sur le chemin de la route. D’après les termes de référence de notre mission ici, nous allons attendre les PV de tous les travaux soient établis et nous rentrerons avec un message globalement positif avec les engagements de chacune des parties », a ajouté l’émissaire du Premier Ministre.

DE LA SIGNATURE DU PV
Pour rendre effectif les engagements pris par toutes les parties, en rapport avec tous ces obstacles, un procès-verbal a sanctionné les différentes réunions techniques de trois jours au cours desquelles toutes les parties ont manifesté leur volonté de voir ce projet capital pour le développement de deux Kasaï et des environs aller de l’avant.
LE CHANTIER ÉVOLUE À PAS DES GÉANTS
Au-delà du point kilométrique 4, la délégation conjointe Primature-FPI a pu constater que les travaux de déblayage, de terrassement pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi-Kananga se poursuivent dans la zone péri-urbaine. Sur plusieurs kilomètres, le géotextile, qui est un élément fondamental dans la construction de cette route voulue moderne, a été effectuée avec succès. Cette zone est déjà prête à recevoir les graviers. On rappelle que cette technologie innovante de la pose du géotextile appliquée par cette société égyptienne sur cette partie de la route est une première en Afrique centrale. Cette technologie, de l’avis des experts, garantit la protection de la voie pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux.
Sur un autre axe, au point kilométrique 20 où se situe la zone de carrière à BAKWA MBUYI , la société égyptienne a déjà dégagé la route d’accès et placé le concasseur mobile qui est opérationnel. Sur place, la délégation a pu constater qu’un stock des blocs des grais est déjà disponible pour être transformés en graviers. La capacité de ce concasseur mobile rassure d’avantage l’émissaire du premier ministre quant à la qualité des matériaux utilisés.
« Notre présence ici est un gage de cet engagement du gouvernement à voir ce projet continué et arriver à terme dans les plus bref délais. Ce qu’il faut que l’on puisse rendre compte, un tel chantier comporte des mini-projets, notamment pour assurer l’approvisionnement du chantier de la route. C’est le sens de cette carrière qui n’existait avant, qui a été aménagé par le contractant. Une route d’accès de 4 Km a été faite, les travaux de nivement, d’excavation et toute une opération qui existe et qui permet de faire l’excavation des roches et de les concasser. Ceci va alimenter entre 70 à 80 Km des routes ».
QUID DE LA CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE DE TSHIPUKA
Un autre projet de grande envergure financé par le FPI au Kasaï-Oriental, visité par la délégation, c’est la centrale photovoltaïque de Tshipuka situé à 25 Km de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda. Sur place, l’entreprise égyptienne qui exécute les travaux a convié la délégation à une visite guidée pour constater les avancées techniques sur ce site devant fournir 10 MW ma nuit et 5 MW le jour à la province du Kasaï-Oriental. Globalement, allant du montage d’une structure métallique à la pose des panneaux solaires, la mise en place de deux compartiments des batteries en licium, pour le stockage de l’énergie produite ainsi que l’installation de trois invecteurs. Il a été porté à la connaissance de la délégation que le taux physique d’exécution du projet est de plus de 70%. De l’avis des experts, il pourrait être opérationnel d’ici le mois de septembre 2023.
Le Conseiller Principal du Premier Ministre qui est du collège énergétique de la Primature a salué la qualité de l’ouvrage :
«
Nous nous retrouvons ici au milieu du pays. Le chef de l’Etat s’est engagé dans un vaste projet de désenclavement des provinces au centre du pays. Cela est central au développement du pays tout entier. Il y a certains efforts qui ont été faits. Ces efforts devront être de plus en plus appuyés. Nous avons pu nous rendre compte des difficultés énormes rencontrées, particulièrement pour la logistique. Nous y travaillons. Mais encore plus d’efforts doivent être fournis pour alléger la tâche des exécutants
».
Du côté du FPI, François MPUILA MUKENDI, team leader de ce projet se veut rassurant quant à l’aboutissement heureux de ce projet.
«
Nous voulons dire merci au Président de la République qui a essayé de voir avec la SNCC avec l’implication du Premier ministre, nous sentons qu’il y a une amélioration des conditions de transport. Nous voulons rassurer la population qu’il y a une nette amélioration. Nous sommes sur le site et vous ne pouvez que voir la couverture des panneaux réalisée qui parle d’elle-même. Il y a une amélioration en termes de l’apport logistique
».
Signalons qu’au Kasaï-Oriental, le FPI finance d’autres infrastructures sanitaires et scolaires, des chantiers qui évoluent dans l’ensemble sous une note positive. Le FPI soutien et accompagne avec détermination la vision du chef de l’Etat manifestée par le FPI dans ces deux secteurs. A cela dit, bien que les œuvres parlent d'elles mêmes, au FPI on reconnaît l'existence de quelques difficultés surtout d’ordre logistique. L'on se rappelle encore lors son dernier séjour à Mbuji-Mayi, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI avait déclaré qu'aucune difficulté à la réalisation de tous ces projets n'est insurmontable. Le FPI reste serein quant à l'aboutissement de tous les projets de développement financés en faveur de la population.
Publié le 03 août 2023

Au cœur du social du personnel, le site doté aux agents et cadres à Kinshasa près à être viabilisé
FPI, Communiqué de presse :
Après plusieurs mois d’attentes, les agents et cadres du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI qui avaient souscrit à l’obtention des terrains au site de à Manoah (dotation de l’entreprise) ont enfin visité ce site situé à Kinshasa, dans la commune de la Nsele. Sur ce site, il est prévu la construction d’environ 400 maisons pour le personnel du FPI. Le samedi 22 juillet 2023, la commission d’attribution des terrains a organisé une descente sur le site Manoah. Témoin de l’événement, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
C’est une sortie d’entreprise aux allures d’un team building. Le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI qui ne cesse de matérialiser sa vision managériale d’investir dans le capital humain, continu d’amplifier les actions de proximité avec les agents et cadres du FPI.
Ce jour, en application du principe de la continuité dans la gestion, Bertin MUDIMU est allé s’enquérir de l’évolution du site doté aux agents et cadres par le FPI. Il s’agit du site appelé Manoah situé à Kinshasa dans la commune de la Nsele où il est prévu la construction de près de 400 maisons ainsi que l’aménagement de la cité. Déjà sur le site on peut voir une dizaine des maisons qui y sont déjà construites par Luxos RDC, l’entreprise qui a signé des contrats avec certains agents souscripteurs pour la construction de leurs maisons.
« Pour mettre le personnel dans des conditions idéales. Il faut le payer, il faut améliorer le cadre professionnel et enfin le cadre où il va rester après son travail. Ici nous donnons la possibilité aux agents d’avoir chacun un logis qu’il peut léguer à sa progéniture », a déclaré Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Bien qu’aujourd’hui, la question de la viabilisation de cette concession reste en délibéré entre le l’employeur et le banc syndicale, le Directeur Général Bertin MUDIMU a exprimé sa satisfaction du travail abattu jusque-là par Luxos RDC. Bertin MUDIMU s’est aussi dit favorable de faciliter les travaux de viabilisation qui devront consister à l’aménagement des avenues dans le site, la construction des caniveaux d’évacuation et des espaces publiques.
« Je suis tout à fait d’accord pour viabiliser le cadre. Ça ne sert à rien de construire une maison et que demain ou après-demain que l’on puisse apprendre que l’érosion a emporté les maisons. Il faut garantir à ces maisons de subsister le plus longtemps possible. C’est pourquoi je suis d’accord pour la viabilisation du site et nous allons tout mettre en œuvre pour que cette viabilisation soit opérée », a affirmé le Directeur Général du FP.
Pour sa part, Charles BANZE, le Chef du Personnel et membre de la commission d’attribution des terrains est revenu sur quelques inquiétudes exprimées par bon nombre d’agents souscripteurs qui ont fait ce déplacement. Parmi ces inquiétudes des agents il faut relever le redimensionnement des terrains de 3 are à 4 are tel que mentionné dans le contrat de location de terre signé par les agents souscripteurs.
«
C’est vrai qu’il y a eu redimensionnement simplement parce que le premier qui a été fait n’a pas tenu compte de laisser des grandes avenues afin de faciliter une bonne circulation dans la concession. Avant les avenues étaient de 5 mètres mais avec ce redimensionnement elles sont passées à 7 mètres
», a précisé M. Charles BANZE.
En attribuant ces terrains aux agents, le FPI tient à mettre ses agents dans des conditions optimales de travail et par ricochet, prévenir leurs retraites. S’il est vrai que la ville de Rome ne s’est pas construit en un jour, il se révèle aussi qu’avec la détermination, la cité des agents et cadres du FPI ne sera pas un éléphant Blanc.
Publié le 25 juillet 2023

Échangeant avec les agents et cadres, Bertin MUDIMU annonce des perspectives positives
FPI, Communiqué de presse :
Sur initiative du Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, une matinée d’échanges s’est tenue le vendredi 22 juillet 2023 au Centre d’Évènements Roméo Golf à Kinshasa. Des échanges à bâtons rompus entre la Direction Générale et la masse laborieuse sur la marche de l’entreprise.
En réunissant les agents et cadres du Fonds de Promotion de l’Industrie, pour cette journée d’échanges voulue sans ambages, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a voulu tout d’abord, améliorer la communication interne au sein du FPI mais aussi, de répondre à plusieurs préoccupations du personnel portées par la délégation syndicale. S’adressant à la masse laborieuse du FPI, le Directeur Général a tout d’abord planté le décors du contexte général de cette rencontre.
« En effet, l’homme étant toujours au centre de la production pour le développement d’une entreprise, il doit être placé au centre des préoccupations du Manager tant sa condition peut influer positivement ou négativement sur l’atteinte des objectifs. En ce qui me concerne, j’ai toujours considéré le contact avec le personnel comme un des moyens directs et efficaces de percevoir et de comprendre les préoccupations des uns et des autres. Le Manager que je suis doit aussi être à l’écoute des problèmes du personnel en vue de trouver des solutions idoines susceptibles de favoriser la bonne marche de l’Entreprise. Il est certes vrai qu’en tant qu’Employeur, j’ai un partenaire attitré qui est le Syndicat que vous avez élu, il y a quelques semaines et avec qui j’ai déjà eu une première réunion de prise de contact le mercredi 12 juillet 2023, pour définir les grandes lignes de notre partenariat. A cette même occasion, je peux vous rassurer, vos Délégués Syndicaux, ont porté à ma connaissance une série de préoccupations en rapport avec la situation des Agents pour lesquelles ils espèrent que des solutions seront trouvées. Mais au-delà de ce fait, il n’est pas exclu que je me livre à l’exercice d’aujourd’hui, qui se fera régulièrement si mon calendrier de travail le permet ou les circonstances le recommandent ou l’exigent, pour vous rencontrer en plus grand nombre et vous montrer que d’une part la Direction Générale porte une attention particulière sur les contacts humains, et d’autre part, qu’elle compte sur vous pour réussir les grands défis qui se présentent au Fonds de Promotion de l’Industrie pour booster l’industrialisation de notre pays. »
Plusieurs sujets d’ordre organisationnel et fonctionnel de l’entreprise ont été évoqués au cours de cette séance parmi lesquels : la mobilisation des recettes avec l’effet positif de la promulgation par le Chef de l’État Félix-Antoine TSHISEKEDI depuis le 28 juin dernier, de la loi sur le privilège du trésor, la question des avantages sociaux, la problématique de la promotion en grade et bien d’autres. Sans détours, le Directeur Général Bertin MUDIMU a répondu à toutes les préoccupations exprimées par la masse laborieuse.
« Je voudrais rappeler à ceux qui le savent déjà et informer ceux qui ne le savent pas encore ou très bien que notre Etablissement vient de bénéficier de la loi sur le Privilège du Trésor. En effet, cette loi tant attendue a été promulguée le 28 juin 2023 sous le numéro 23/032 par le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, qui a accompagné le Fonds de Promotion de l’Industrie en le dotant de cette loi qui modifie et complète l’Ordonnance-loi 031-89 du 07 août 1989 portant création de la Taxe de Promotion de l’Industrie. La promulgation de cette loi est une bonne nouvelle et revêt une grande importance et un grand avantage pour le FPI dans la mesure où elle nous permet désormais d’avoir des moyens de contrainte certain à l’instar des autres institutions de l’Etat telles que la DGDA, la DGI, la DGRAD et autres, vis-à-vis notamment des assujettis récalcitrants de la TPI locale, des opérateurs économiques redevables de la TPI à l’importation, des clients-promoteurs indélicats et des bénéficiaires de subventions non affectées. Je voudrais ici trouver l’occasion d’exprimer ma gratitude envers le Chef de l’Etat pour cette promptitude à la demande du FPI pour lui permettre de disposer des moyens de sa politique et de réussir le défi sans cesse présent de l’industrialisation de notre pays qui est un de ces chevaux de bataille. Je remercie également le Sénat et l’Assemblée Nationale qui ont consacré de leur temps à l’examen approfondi du projet qui a abouti au vote de ladite loi, ainsi que notre Ministre de tutelle qui s’est investi pour parvenir à ce résultat. C’est aussi une occasion de rendre hommage à mes prédécesseurs qui ont initié et poursuivi sans relâche ce projet, contre vents et marrées pour nous voir aujourd’hui le concrétiser non sans peine. Je n’oublie pas les Cadres et Agents qui ont également contribué de près ou de loin à ce projet, depuis son début, tout le long de son parcours et aujourd’hui pour que cette loi du Privilège du Trésor devienne une réalité. Ils ont mis de leur temps par des contacts formels et informels, par des débats au cours desquels il fallait défendre le FPI avec des arguments solides et convaincants pour obtenir ce privilège. Au nombre des préoccupations du personnel exprimées à travers la délégation syndicale, Directeur General Bertin MUDIMU a épinglé le salaire, la promotion en grade, la révision de frais de mission, la poursuite de la viabilisation du site MANOAH ainsi que la question de l’amélioration des conditions de travail et de vie dans les entités provinciales. »
A la question sur l’augmentation du salaire, le numéro 1 du fonds rassure de son application dès le mois de janvier 2024. Les instructions ont été donné à la commission budgétaire de prendre en compte les charges du personnel pour son opérationnalisation.
Tout en s’alignant sur la démarche du Gouvernement, le Directeur Général a également évoqué les mesures prises pour la stabilisation du taux de change et la lutte contre la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain afin de répondre à la préoccupation sur la perte du pouvoir d’achat.
Concernant la promotion en grade, le Directeur Général recommande la délicatesse dans le traitement de cette question. car si elle n’est pas bien traitée, il y a risque d’avoir au sein du FPI une pyramide renversée ´car tout le monde aura bénéficié d’une promotion à cause du simple fait qu’il a rempli les critères mis en place, sans oublier l’impact négatif que ces promotions en masse pourraient avoir sur la situation financière de l’Etablissement.
En claire, certaine préoccupation comme la révision des frais de mission a été soumis sous examen afin de voir son applicabilité au courant de l’année en cours. Les efforts sont aussi signalés afin que la viabilisations du site MANOAH à KINKOLE soit effectif a reconnu le Directeur Général.
Enfin, le Directeur Général a marqué cette matinée en répondant aux préoccupations des entités provinciales : la question de l’amélioration des conditions de travail et de vie dans les Entités Provinciales. En effet, après avoir reçu les Directeurs Provinciaux, en séjour à Kinshasa pour les travaux de révision et d’élaboration des manuels de procédures du Fonds, j’ai compris que cette question est très importante et des solutions doivent être trouvées. Les Entités Provinciales étant les plus grandes pourvoyeuses des ressources du FPI, elles doivent être traitées en conséquence. Les Directions de la Coordination Provinciale, des Ressources Humaines ainsi que du Patrimoine et Logistique, essentiellement, me feront des propositions concrètes pour résoudre les problèmes des Entités Provinciales.
Tout en félicitant l’ensemble du personnel sur son implication dans les défis à relever du FPI, le DG a reconnu beaucoup reste à faire pour réussir. Au nom de tous les agents, Charles BANZE, le Chef du Personnel a émis le vœu de voir s’organiser fréquemment les journées d’échanges. D’autres agents et cadres ont aussi eu l’occasion de poser des questions directes à l’employeurs pour avoir le cœur net sur certaines questions qui étaient à la base des rumeurs et pouvant être à la base d’une tension sociale. En bon manager, le Directeur Général a éclairé la lanterne de plus d’un. À l’issue de ces échanges, les agents et cadres du FPI ont exprimé leur satisfaction. Pour plus d’un, cette rencontre a été d’une grande importance étant donné qu’elle vient renforcer la cohésion au sein de l’entreprise pour converger vers un idéal commune.
Publié le 24 juillet 2023

Inspection et évaluation des projets ayant obtenu le financement du FPI par le Conseil d’Administration
FPI, Financer mieux :
Après l'étape de Kinshasa, le Conseil d'Administration du FPI dirigé par Madame Vicky KATUMWA MUKALAYI est arrivé cette semaine à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Sur place, la PCA est allée présenter ses civilités au Gouverneur Jacques KYABULA à qui elle a expliqué l'objet de sa mission avant de s'entretenir avec le Directeur Provincial du FPI dans les installations de cet établissement public.
La délégation conduite par Vicky KATUMWA a pris la direction de l'entreprise Bags & Sacks Katanga. Sur place, la PCA a visité les différents services de cette société. Elle a palpé du doit les différentes étapes de fabrication des emballages des minerais, du ciment et des produits agricoles. Vicky KATUMWA MUKALAYI a eu une séance de travail avec les responsables de cette société. Les difficultés ne manquent pas dans un investissement. Bags & Sacks Katanga a présenté quelques préoccupations à la délégation du FPI. Sur ce point, la PCA a donné des orientations précises à la société car, tout investissement nécessite l'implication de plusieurs acteurs. Et le FPI ne peut tout faire seul. Le FPI ayant fait sa part en finançant le projet, le promoteur est appelé à fournir d'autres efforts pour la bonne marche des activités de sa société.
La délégation des administrateurs du FPI conduite par la Présidente du Conseil s'est également rendue dans les installations de REVIN SARL, une société de production des boissons sucrées et de l'eau minérale, située au quartier Industriel, au cœur de Lubumbashi. La délégation a eu droit aux explications quant au fonctionnement de cette industrie qui a bénéficié de l'appui financier du FPI. La PCA a échangé avec les responsables de cette société. Un entretien qui s'est déroulé dans un climat convivial où les deux parties ont abordé toutes les questions relatives au bon fonctionnement de l'entreprise.
Toujours à Lubumbashi, la PCA du FPI et sa suite ont visité d'autres industries bénéficiaires des crédits du FPI. Il s'agit du groupe Mining Engineering Services (MES) qui produit des câbles électriques, des tuyaux PVC et d'autres produits plastiques. La délégation du Conseil d’Administration du FPI a aussi inspecté Rainbow Katanga Sarl, une entreprise du groupe MES spécialisée dans la fabrication des détergents. Étant une entreprise fièrement Congolaise, Rainbow a deux projets supplémentaires en dehors des détergents et savons. Il s’agit du recyclage des déchets plastiques et la fabrication des cartons d’emballage sur place à Lubumbashi.
Partout où elle est passée, la PCA du FPI Vicky KATUMWA a insisté sur le respect des échéances de remboursement des prêts du FPI, telles que mentionnées dans les contrats et le paiement de la Taxe de Promotion de l'Industrie Locale.
Malgré quelques difficultés auxquels les promoteurs seraient confrontés, le numéro 1 du Conseil d'Administration du FPI, reste ferme et intransigeante sur le remboursement des prêts. Pour elle, les conditions de financement des projets par le FPI et son taux directeur, favorisent les investissements au pays. Vicky KATUMWA a rappelé aux investisseurs, l'obligation d'être en ordre avec le fisc et de rémunérer décemment les travailleurs congolais. Elle n'a pas oublié la question relative à la concurrence. Car, le souci de l'Etat congolais est celui de booster l'industrie locale afin de limiter les importations.
Quant aux questions allant au-delà des missions du FPI, en tant que parlementaire (sénatrice), Madame Vicky KATUMWA MUKALAYI est prête à soumettre certains desiderata du secteur industriel aux autorités compétentes et autres responsables des services de l'État. Elle encourage les entreprises à appartenir aux organisations patronales de la RDC en vue de mener des actions communes et un lobbying pour la prospérité économique du pays.
Publié le 19 juillet 2023

Modernisation des établissements publics : Le FPI passe à la vitesse supérieure et lance les travaux de réalisation de son Schéma Directeur
FPI, Communiqué de presse :
En marge du lancement des travaux de réalisation du Schéma Directeur des Systèmes d'Informations, le Fondes de Promotion de l’Industrie a réceptionné ce vendredi 14 juillet 2023, un important lot de matériels de la part d'InfoSet, entreprise ayant remporté l'appel d'offres international lancé par la cellule de passation des marchés du FPI.
Le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) se positionne comme l'un des pionniers de la transformation numérique parmi les institutions publiques. Au lendemain de la publication du code numérique par le gouvernement, le FPI a entrepris des démarches pour numériser ses opérations, ce qui promet de révolutionner sa façon de travailler.
L’établissement public a élaboré un Schéma Directeur des Systèmes d'Informations, qui servira de feuille de route stratégique pour les cinq prochaines années.
Lors de la réception de ces matériels informatiques et autres équipements, le Directeur Général, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, a souligné l'importance de la transformation numérique au sein du FPI. Selon lui, cette acquisition fait écho aux recommandations émises suite à des audits sur le système d'information du FPI et s'inscrit parfaitement dans la vision du Président de la République Félix TSHISEKEDI.
«
Le Schéma Directeur des Systèmes d’Informations du FPI s’inscrit dans la vision du Président de la République Félix TSHISEKEDI de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et du progrès social
», a dit Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Pour atteindre les différents objectifs que s’est assignés le FPI, le Schéma Directeur est organisé en trois volets majeurs, notamment le volet applicatif qui se concentre sur le développement d'outils d'aide à la prise de décision et sur la couverture du système applicatif, le volet infrastructure qui vise à moderniser les équipements, développer l'interconnexion, garantir la sécurité des systèmes et maîtriser l'administration ainsi que la maintenance et enfin le volet développement des capacités opérationnelles qui met l'accent sur le renforcement des capacités opérationnelles du FPI.
Pour le Directeur du Système d’Information Stéphane Tshitende c’est une nouvelle ère de travail qui s’annonce au sein du FPI. Il reconnaît tout de même que c’est une grande responsabilité qui revient à la direction qu’il dirige.
Les responsables de l'entreprise InfoSet, partenaire clé dans la mise en œuvre de cette transformation numérique, ont également exprimé leur enthousiasme quant à l'impact positif de cette modernisation sur les activités du FPI. D’après le Directeur Général Adjoint de InfoSet, la numérisation des opérations permettra de simplifier plusieurs opérations et d'accélérer leurs exécutions. Grâce à une gestion plus efficace des dossiers, le FPI pourra traiter un plus grand nombre de demandes dans des délais records et entrer ainsi dans la dynamique des institutions financières.
«
Ce processus permet réellement au FPI de pouvoir entrer dans la dynamique de toutes les entreprises financières. Ça lui offre le pouvoir de posséder la dernière technologie en matière pour mieux servir ces clients. Le changement qu'apporte cette transformation analogique une fois que tous les sites sont interconnectés, et que tous les sites partageront les mêmes ressources. Automatiquement un dossier qui entre peut être transféré à n’importe qui pour le traitement. Ce processus se fera numériquement. La réactivité sera beaucoup plus forte parce que les employés de FPI pourront se communiquer en mode actif
», a dit Albert KABEYA le Directeur Général Adjoint d’InfoSet.
En lançant les travaux de mise en œuvre de son Schéma Directeur des Systèmes d’Informations, le FPI se démarque en tant que précurseur de la modernisation des établissements publics grâce à sa transition vers des opérations numériques. En collaboration avec l'entreprise InfoSet, le FPI est sur le point de transformer radicalement sa façon de travailler. En adoptant des pratiques numériques avancées, le FPI vise à accroître son efficacité opérationnelle et à augmenter ses revenus grâce à un traitement plus rapide des dossiers.
Mis à jour le 16 juillet 2023

Tenu d’un Séminaire sur la Gestion Axée sur les Résultats et le Pilotage de la Performance
FPI, Valorisation capital humain :
Les agents et cadres du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) sont depuis le mardi 11 juillet en formation sur la gestion axée sur les résultats et pilotage de la performance. C’est le directeur général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI qui ouvert ce séminaire de formation.
Organisée par le Fonds de Promotion de l’Industrie en collaboration avec Washington International Management Institute, cette formation vise à développer les compétences des apprenants pour la mise en œuvre des stratégies managériales efficaces, afin d'améliorer la productivité au sein de l’entreprise et de faire face aux défis du secteur.
Le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a insisté sur la valorisation du capital humain au sein d’une entreprise. Il a par ailleurs rappelé aux apprenants la stratégie adoptée par le Gouvernement de la République qui est de moderniser et de renforcer la gestion publique qui demeure le socle de la bonne gouvernance.
«
Le pilier 7 du programme du gouvernement insiste sur l’éclosion d’une économie nationale inclusive, compétitive et diversifiée…pour y parvenir le FPI doit jouer un rôle catalytique dans la réalisation de cet objectif. Je vous invite à vous imprégner de cette formation qui vous offre sans nulle doute, l’opportunité de remettre en question les habitudes et méthodes de travail au regard des impératifs de productivité et de haute performance. Les compétences que vous allez acquérir devraient permettre de faire encore beaucoup mieux et au coût compétitif afin de matérialiser le projet de transformation industrielle de notre pays
», a déclaré Le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Directeur Général de Washington International Management Institute, le Professeur Bruno MUKENDI, formateur principal a affirmé que ce séminaire revêt une importance capitale car la formation du capital humain a une importance dans le développement d’une entreprise. L’idée maîtresse, selon lui, est d’appréhender les secrets derrière les entreprises performantes en vue de les dupliquer pour la production d’un travail de qualité. Bruno MUKENDI revient ici sur les deux axes principaux qui vont être abordés au courant de cette formation.
«
L'objectif est de familiariser les participants avec les fonctions et les rôles typiques d'un gestionnaire ainsi qu'avec les compétences nécessaires pour parvenir à une gestion de haute qualité et de haute performance. Le second axe de la formation va s’appuyer sur le premier et s'articule autour des concepts, des approches, des méthodes, des techniques et des meilleures pratiques en matière de gestion axée sur les résultats et la performance
», a-t-il précisé.
La collaboration FPI - Washington International Management Institute témoigne de l'engagement du FPI à investir dans le développement de ses ressources humaines afin de favoriser une industrialisation durable en RDC. En se dotant des compétences adéquates et des stratégies de gestion efficaces. Le FPI compte contribuer activement à la transformation économique du pays et à la création d'emplois, tout en répondant aux besoins des populations congolaises.
Notons par ailleurs que cette initiative s'inscrit dans la lignée des efforts déployés par le gouvernement congolais pour améliorer la performance des entreprises publiques et promouvoir une gouvernance transparente et efficace. Le FPI se positionne ainsi en tant qu'acteur clé de la redynamisation économique de la RDC et met tout en œuvre pour accroître sa contribution à la croissance industrielle du pays. Cette initiative constitue donc un pas important vers une gestion efficiente des ressources et une contribution accrue à la prospérité de la RDC.
Mis à jour le 13 juillet 2023

Cérémonie de clôture des travaux de révision des manuels de procédures du FPI officiée par le DG Bertin MUDIMU TSHISEKEDI
FPI, Communiqué de presse :
Le Fonds de Promotion de l’Industrie dispose désormais des manuels de procédures révisés avec un cadre organique mis à jour. La cérémonie de clôture des travaux de révision de ces deux documents a été officiée par le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, ce jeudi 06 juillet 2023 à l’issue d’un atelier résidentiel de trois semaines au village Vénus à BIBWA dans la commune de la N'SÉLÉ.
Des échanges et débats professionnels de haut niveau entre les agents et cadres du FPI commis à la révision des manuels des procédures de cet établissement public, ont été au centre de 3 semaines des travaux. Les membres de la commission se sont exprimés sur les différentes questions d'organisation et de fonctionnement du FPI. Ils ont proposé des améliorations et des innovations pour un accomplissement efficace des tâches assignées aux agents et cadres du FPI.
Trois importantes innovations ressortent de ces travaux de révision des manuels des procédures des Directions centrales et provinciales, a déclaré le Directeur Pétillon LUFADI M'PAM, président de la commission.
«
Nous avons mis à jour tous les manuels des procédures existants et nous avons également produit quatre nouveaux manuels parmi lesquels ceux de la Direction de l’Organisation, de la Direction de Gestion des Risques et du Service de Communication. Nous avons aussi révisé l’organigramme du FPI en tenant compte des innovations apportées.
»
Prenant la parole pour clôturer ces assises, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a loué l’esprit d’équipe qui a caractérisé les membres de la commission tout au long des travaux. Le DG a insisté sur l’efficience de ces manuels des procédures révisés qui serviront des références au personnel du FPI pour un meilleur rendement.
«
Vous avez fait preuve d’un professionnalisme exemplaire et d’un engagement sans faille tout au long de ce processus. Votre dévouement a fourni un travail de qualité qui est une véritable source d’inspiration pour l’ensemble de notre institution. Nos manuels ont subi une transformation significative. Vous avez passé des jours et des heures à analyser, à évaluer et à améliorer chaque aspect de nos processus opérationnels. Votre attention aux détails et votre souci de l’excellence ont permis de produire des manuels clairs, adaptés aux besoins de notre établissement
», a indiqué le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Un exemplaire des manuels révisés a été remis au Directeur Général. Reste maintenant au Conseil d’Administration de l’adopter pour sa mise en exécution. Aussi, la Direction de l'Organisation pourra-t-elle procéder, dans le cadre de ses attributions, à toute révision ou modification nécessaire en cas de besoin.
Signalons que la révision des manuels des procédures et la mise à jour du cadre organique du Fonds de Promotion de l’Industrie traduisent la nouvelle vision managériale du Conseil d'Administration et de la Direction Générale du FPI conformément à son plan d'actions 2023.
Publié le 09 juillet 2023

Optimiste, le Directeur Général Bertin MUDIMU évoque les problèmes de la logistique comme cause du retard
FPI, Financement des projets structurants dans le Grand Kasaï :
Avec l’accompagnement du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), la Province du Kasaï-Oriental est un grand chantier où poussent des infrastructures dans différents secteurs. En visite sur le terrain, dans la suite de la délégation qui a accompagné le Chef de l’État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, a procédé à l’évaluation des projets structurants financés par son établissement public. Il s’en ressort que certains projets de développement en cours de réalisation dans le Kasaï sont confrontés à des retards en raison des problèmes logistiques liés au transport des équipements et cela par suite de l’enclavement de la région. Le numéro un du FPI s’est toutefois montré optimiste, rassurant que tous les travaux allaient être exécutés afin de répondre aux attentes de la population et du pays.
Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie a effectué une visite de travail dans la région du Grand-Kasaï dans le but d’évaluer la progression des travaux financés par cet établissement public dans cette partie du pays. Il s’agit des projets de construction de la route nationale numéro un, reliant les deux grandes agglomérations de Mbuji-Mayi et Kananga, la construction d’une centrale photovoltaïque ainsi que la construction et la rénovation d’écoles et des structures sanitaires.
Globalement, le constat fait après la ronde de tous les chantiers est positif, toutefois Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, a fait savoir que certains travaux, notamment ceux du projet de la Centrale Photovoltaïque de Tshipuka, située à 25 kilomètres de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda, sont confrontés à des retards liés aux problèmes logistiques de transport des équipements. En effet, l'enclavement de la région est un problème majeur pour le déplacement des matériels d'un lieu à un autre.
«
Le déplacement pose un problème comme nous sommes un pays semi enclavé. Tous ces matériels se trouvent déjà sur le territoire national mais il est question maintenant qu’on organise le déploiement de ces matériels vers le lieu d’exploitation
», a-t-il indiqué.
Le Directeur Général du FPI demeure optimiste quant à l'aboutissement de tous les projets de développement en faveur de la population du Kasaï. En effet, concernant la route Mbuji-Mayi Kananga, Bertin MUDIMU rassure que les travaux évoluent bien. Il rappelle que la saison sèche est une opportunité pour accélérer les opérations de transport des équipements, réitérant que le FPI reste déterminé à faire avancer tous les projets. « La réalisation d’une route est une conjonction de plusieurs facteurs. Quand on voit une route déjà réalisée, il y a beaucoup de travaux préalables qui doivent être faits. Nous sommes sur le terrain, il y a des travaux qui sont déjà faits, par exemple l’excavation, le placement du géotextile. Tout cela, nous l’avons vu sur une bonne distance et le travail va continuer. Nous pouvons dire que nous sommes pendant la saison sèche et nous allons profiter de cette période pour déplacer le maximum d’engins et équipements afin que les travaux de la route puissent subir une accélération intense et répondre ainsi aux attentes de la population et de la RDC », a déclaré Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Il sied de noter que malgré certains obstacles, les travaux sont achevés pour certaines écoles et certains hôpitaux, comme c’est le cas à l'Institut du 4 janvier et à l'hôpital de la Muya. Si pour le premier projet les nouveaux pupitres ont été commandés et avant la prochaine rentrée scolaire en septembre, toutes les classes seront équipées de nouveaux bancs, pour le deuxième, les travaux sont déjà exécutés à 95% et d’imposants bâtiments ultra-modernes y sont déjà érigés. Il ne reste que le raccordement à l'eau, à l'électricité et les équipements médicaux. Un espace a été acquis dans un autre quartier de la ville pour la construction de la morgue de cette structure sanitaire.
Parallèlement, à l'Institut KALENDA MUDISHI, les travaux continuent. L'école pourra être occupée dès le mois de septembre. L'Agence d'exécution locale accentue la pression sur l'entreprise qui réalise les travaux. On est déjà au-delà de 70% de réalisation physique. Les travaux ont également progressé pour l'hôpital de KANSELE. Toutefois, l'entreprise qui réalise les travaux a été exhortée à appuyer sur l'accélérateur et respecter les clauses des contrats. Le DG du FPI a en outre appelé les entreprises congolaises à travailler avec patriotisme.
Enfin, profitant de la visite de Bertin MUDIMU, Val Daniel KABONGU, le Directeur Général de la Société des Boissons Gazeuses du Kasaï-Oriental, qui est une filiale de la MIBA, a sollicité un appui financier de 2 millions de dollars américains pour la relance de cette unité de production. Concernant la garantie pour obtenir le prêt du FPI, le DG de SOGAKOR, parle de la valeur vénale du patrimoine de sa société, estimée à 6 millions de dollars $.
Le séjour du numéro un du Fonds de Promotion de l’Industrie s'est conclu par sa participation à la messe du jubilé d'argent de l'épiscopat de Monseigneur Emmanuel Bernard KASANDA, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, aux côtés du Président de la République Félix TSHISEKEDI.
Mis à jour le 27 juin 2023

Grâce au Financement du FPI, une Usine de Production des Emballages est Opérationnelle dans le KATANGA
FPI, Appui à l’industrie locale :
C’est une usine de production des emballages pour le ciment, les produits miniers « les bigs bags » et pour les produits agricoles dénommée BAGS AND SACKS KATANGA qui a été lancée officiellement à Lubumbashi en République Démocratique du Congo le vendredi 16 Juin 2023. Cette unité industrielle a bénéficié d’un appui financier du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI.
Une très bonne nouvelle et un ouf de soulagement pour les opérateurs miniers et les cimentiers du Katanga. Cette usine aura la capacité de produire 2 millions des bigs bags par an, a indiqué Hussein Ladha, Directeur Général de Bags and Sacs tout en saluant l’accompagnement du gouvernement.
Intervenant par visio-conférence, le ministre de l’Industrie Julien PALUKU a parlé de la volonté de l'Etat congolais d'améliorer le climat des affaires en vue d'attirer les investisseurs pour transformer et créer localement les richesses. Pour favoriser l'éclosion de l'industrie locale et booster le développement du pays, Julien PALUKU a promis de saisir son collègue du Commerce Extérieur pour une mesure limitant les importations de ces emballages. Car, a-t-il souligné, les importations des instants industriels est un manque à gagner pour la RDC. « J’ai annoncé officiellement que désormais la société Bags and Sacs va produire des emballages du ciment à Lubumbashi et j’ai appelé les miniers et les cimenteries de l’espace Grand Katanga d’acheter ces bigs bags et emballages une fois la production sera lancée, car Bags and Sacs vient de stopper les importations en créant des emplois au pays et cela grâce au financement du gouvernement à travers le Fonds de promotion de l’Industrie (FPI) », a annoncé le ministre de l’Industrie Julien PALUKU KAHONGYA.
Bags and Sacks, est une unité industrielle qui a bénéficié d’un accompagnement soutenu du Fonds de Promotion de l’Industrie FPI. D'où, la présence de la délégation du FPI conduite par Madame Vicky KATUMWA MUKALAYI, Présidente du Conseil d'Administration de cet établissement public dans la capitale cuprifère pour assister à l'événement. Prenant la parole au nom du FPI, Vichy KATUMWA est satisfaite du montant débloqué par son institution, en faveur de l'investisseur. « Le FPI reste fidèle à sa principale mission de promouvoir l'industrie locale selon la vision du président de la République Félix TSHISEKEDI », a déclaré la PCA. Elle a rappelé au promoteur du projet, l'obligation de respecter les échéances pour le remboursement du crédit et la nécessité de payer la Taxe de Promotion de l'Industrie Locale.
Selon le promoteur du projet, l’homme d'affaires indien, Hussein Ladha l'usine de Lubumbashi produira dans sa phase opérationnelle, 2 millions de bigs bags et 36 millions de sacs par an pour les miniers, les cimentiers et les agriculteurs. L'entreprise emploie 800 travailleurs dont 50 % des femmes. Le délai de livraison étant très court, il invite les miniers et les cimentiers à passer leurs commandes pour obtenir des emballages certifiés de qualité.
Le gouverneur du Haut-Katanga Jacques KYABULA qui a présidé la cérémonie, a salué l'initiative, s'est réjoui de la création des emplois, a félicité et exhorté le FPI à financer de tels investissements qui contribuent au développement économique du pays et à la création des emplois. La production des emballages du ciment aura un impact positif sur la réduction du prix du ciment, un matériau indispensable à la construction, a indiqué le gouverneur.
Signalons que la société Bags and Sacs produit déjà 40 millions d’emballages de ciment et de produits agricoles à Songololo dans le Kongo Central. Le coût total de l'investissement de Bags & Sacks est de 25 millions de dollars dont un crédit lui a été accordé par le Fonds de Promotion de l’industrie ; soit 53 % du financement global du projet. Cet investissement est certes privé mais l'Etat trouvera sa part à travers les impôts et taxes. C'est pourquoi le FPI continuera à financer ces types de projets afin de créer les chaînes de valeurs au pays.
Mis à jour le 20 juin 2023

Évolution des travaux de la RN1 Mbuji-Mayi à Kananga au mois de juin 2023
FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :
Longue de 188 Km sur un financement du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI, nous apprenons que les travaux de déblayage, de terrassement et d’enlèvement des herbes pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi Kananga se poursuivent bel et bien dans la zone péri-urbaine.
L’entreprise Égyptienne SAMCRETE qui exécute les travaux sous le contrôle et surveillance de Grand International Group, renseigne que les travaux connaissent quelques difficultés dans la zone-urbaine soit du Point kilométrique zéro, au niveau du Rond-point KALALA Wa NKATA jusqu’au-point kilométrique 4.
La réalité est que la problématique du non-enlèvement des obstacles demeure. Nous évoquons spécifiquement ici, le déplacement du réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques ciblés, les câbles de la fibre optique ainsi que quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route.
À entendre les ingénieurs de SAMCRETE, au stade actuel, ces obstacles, perturbent toute la programmation sur l’évolution des travaux sur les premiers 4 kilomètres, puisque cette zone est déjà prête à recevoir les graviers et les géotextiles.
Mais en attendant, pour ne pas perdre du temps, SAMCRETE a dû déplacer les engins au point kilométrique 6 où il est déjà à pied d’œuvre avec les travaux de terrassement, de nivellement et de tests de compactage. L’ensemble de ces travaux préparatoires précède la pose du géotextile qui est un élément essentiel dans la construction de la route par ce qu’il garantie la protection de cette dernières pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux de ruissellement de surface et des eaux qui remonteraient du sous-sol.
Cette technologie innovante appliquée par SAMCRETE sur cette partie de la Route Nationale numéro 1 Mbuji-Mayi Kananga est une première en Afrique centrale. Motif donc de satisfaction pour la population Est-Kasaïenne qui se réjouit de cette œuvre, promesse ferme du chef de l’état, avec comme bras exécutant, le FPI. L’attente imminente aujourd’hui, demeure la fin des travaux de cette route capitale pour les échanges économiques entre les 2 Kasaï, voire au-delà.
Dans l’entre temps, sur un autre axe, soit à hauteur du point kilomètre 20 où se situe la zone de carrière de Bakwa- Mbuyi, SAMCRETE a déjà dégagé la route d’accès et il est en train d’y installer le concasseur mobile. Un stock de blocs des grés est déjà disponibilisé pour être transformé en graviers à redimensionner selon le besoin sur le chantier.
Nous avons aussi appris que sur le plan de la logistique, beaucoup d’autres engins et équipements continuent à être acheminés par SAMCRETE et les entreprises sous-traitantes qui sont en partenariat avec l’entreprise Egyptienne.
En mission d’inspection pour cerner toutes les réalités encours sur ce chantier et pour s’assurer de la bonne évolution des travaux, une délégation du FPI conduite par François MPUILA MUKENDI, le team leader de ce projet a été informée de chaque détails près en rapport avec toutes les difficultés rencontrées par SAMCRETE dans la matérialisation de ce projet Présidentiel.
Lentement mais sûrement, la route Mbuji-Mayi Kananga se construit dans les standards les plus élevées et selon les normes internationales.
Mis à jour le 19 juin 2023

Installation officielle de la nouvelle délégation syndicale
FPI, Communiqué de presse :
La nouvelle délégation syndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI issue des élections organisées le 26 mai dernier a été officiellement installée le vendredi 09 juin 2023 au centre d'événements Romeo Golf par l'inspecteur Général du Travail, Jean-Paul MBOMA MAYUKU, en présence du Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI et du Directeur Général adjoint Martin WIDJILOWU. Cette nouvelle équipe qui est conduite par Thierry TAMBWE Wa MUTONDO Président de la délégation Syndicale réélu promet de mettre le dialogue social avec l’employeur au centre de l’action afin de mieux défendre les intérêts des agents du FPI.
Ils sont au total dix. Ces nouveaux membres constituant la nouvelle équipe de la délégation Syndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI. Ils émanent de l'UNTC, CSC et CDT, trois syndicats qui se sont placés en ordre utiles pour un mandat de trois ans.
Conformément à la note circulaire du Ministère du Travail et de l'Emploi sur l'organisation des élections, le FPI est la première entreprise du portefeuille à avoir respecté cette instruction en organisant les élections en date du 26 mai dernier s'est ainsi exprimé l'inspecteur Général du Travail, Jean-Paul MBOMA MAYUKU, témoin de l’événement qui a aussi rappelé au banc syndical le respect des règles de l'entreprise car avant d'être élus délégués, chacun d’entre eux demeure tout d’abord agent du FPI.
Président de la délégation syndicale pour un second mandat, Thierry TAMBWE Wa MUTONDO a axé le mandat 2023-2026 sur 6 points essentiels comme les priorités entre autres :
1. Continuer le combat pour la stabilité du TPI, gage du maintien de l’entreprise et de nos emploi ;
2. Se battre pour la mise en application de l’instruction du conseil d’administration relative à la constitution d’une commission de grade afin de promouvoir les agents et cadres ;
3. Lutter pour l’équité de la répartition des primes ;
4. Continuer les discussions avec l’employeur pour obtenir une augmentation salariale capable d’éponger les effets négatifs de la fluctuation du taux de change sur le pouvoir d’achat ;
5. Poursuivre la viabilité des sites Manoah et Diesse house ;
6. Lutter pour la prime de risque en faveur des collègues travaillant dans les zones où règne l’insécurité.
Le président de la délégation Syndicale a aussi promis de travailler en étroite collaboration avec son partenaire qui est, le banc employeur.
« La délégation syndicale que nous constituons ne vient pas en opposant mais plutôt en partenaire. Notre mission ne sera non seulement de revendiquer les droits et les avantages des travailleurs mais aussi de conscientiser et informer les cadres et agents de la situation de notre entreprise afin de trouver le juste milieu entre la rentabilité de l'entreprise et la sauvegarde des intérêts des uns et des autres. »
Un autre intervenant à prendre la parole a été le chef du personnel Charles BANZE qui a invité la nouvelle équipe syndicale à se départir de leurs syndicats respectifs et à travailler pour défendre les intérêts du FPI et des agents car le mandat syndical n’a pas de couleur syndicale.
Enfin, L’employeur a promis toute sa disponibilité à travailler avec la délégation syndicale pour défendre les intérêts du Fonds de promotion de l’industrie. Le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI considère que le dialogue social est indispensable pour un climat apaisé entre la Direction Générale et la masse laborieuse.
«
L'employeur et les travailleurs n'ont comme moyen ou arme le dialogue et la négociation pour régler tous différends dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, toute autre voie serait suicidaire et vouée à l’échec. Nous travaillerons constamment avec notre partenaire la délégation syndicale en vue de trouver des solutions durable à tous les problèmes pouvant surgir au sein du FPI. Nous sommes toutefois conscients que les temps sont difficiles et les défis sont énormes d'où la nécessité d'une étroite collaboration et d'une communication interne pour relever le défi.
»
Pour rappel, c’est en date du 26 mai 2023 que, le FPI avait organisé la 8ème édition 2023-2026, les élections syndicales, à Kinshasa et dans 8 entités provinciales ayant les effectifs du personnel requis conformément aux textes de lois. Cela, au respect de la Note Circulaire du 27 février 2023 du Ministère de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale portant organisation les élections syndicales au sein des Entreprises du portefeuille.
Mis à jour le 12 juin 2023

Élection syndicale au FPI, le gagnant est connu.
FPI, Communiqué de presse :
L’élection de la délégation syndicale s’est tenue le vendredi 26 mai dans les installations du Fonds de Promotion de l’Industrie à Kinshasa et dans les provinces où le FPI est représenté. Les employés ont jeté leur dévolu sur l’Union Nationale des Travailles du Congo (UNTC) qui est sortie vainqueur.
Les agents ont choisi en toute lucidité leurs représentants auprès de l’employeur.
La délégation syndicale a pour mission de défendre les intérêts des travailleurs de façon juste et équitable. Cette élection intervient après trois jours de campagne.
Cinq syndicats étaient en lice. Il s'agit de l'UNTC qui dirige le banc syndical du FPI depuis près de 30 ans, la Confédération Syndicale du Congo, la Confédération Démocratique des Travailleurs, la Dynamique Syndicale du Congo et l'Organisation des Travailleurs du Congo.
Selon les résultats provisoires, Thierry TAMBWE WA MUTONDO reste à la tête du banc syndical comme président pour un nouveau mandat de trois ans. Il sera secondé par Henry YAMVU de la CSC qui va assurer la vice-présidence. La nouvelle équipe mettra en œuvre son plan d'actions dans un bref délai. Thierry TAMBWE a remercié les électeurs en déclarant ceci : « Nous défendrons tous les travailleurs sans exception ». Il a appelé à l’unité de l’intersyndicale pour la stabilité de l’institution FPI et la protection de la Taxe pour la Promotion de l’Industrie.
Au FPI, la délégation syndicale est un organe clé qui représente et défend les intérêts et les préoccupations des agents auprès de la hiérarchie. Elle négocie les conditions de travail, défend les droits du personnel, promeut l'équité et la justice et améliore les relations entre l’employeur et les employés. Elle est investie de la légitimité pour défendre les revendications des travailleurs.
Mis à jour le 28 mai 2023

Évolution des travaux de construction de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA dans le Kasaï-Oriental
FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :
Le Fonds de Promotion de l’Industrie FPI et ses partenaires à savoir : Hassan Allam Pejesco, le Groupement Égyptien, Grand International Group, qui assure le contrôle et la surveillance et enfin, le Consortium Égyptien des Entreprises EGAAD ; viennent d’évaluer les travaux. Réunis à Kinshasa durant 2 jours soit du 15 au 16 mai, les parties engagés dans la matérialisation de ce projet énergétique inscrit dans le Programme Présidentiel et financé par le FPI ont fait l’état des lieux et relevé les défis qui persistent quant à l’effectivité de ce projet.
Ces rencontres qui ont duré 2 jours à Kinshasa entre les parties engagées dans la réalisation du projet de construction de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA dans le Kasaï-Oriental à savoir : le Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI, Hassan Allam Pejesco, le Groupement Egyptien qui est le constructeur du projet, Grand International Group, qui assure le contrôle et la surveillance du projet ainsi que le Consortium Egyptien des Entreprises EGAAD a été voulu pour assurer le suivi de la mise en œuvre et du contrôle de ce projet énergétique. À en croire le Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, ces assises ont eu pour objectif essentiel d’anticiper sur l’issue heureuse de la clôture de ce projet capital pour le développement de la contrée du Kasaï-Oriental.
« L’aboutissement heureux de l’exécution d’un contrat repose sur la bonne fois entre les parties car si chacune d’elle cherche à se cramponner sur ses droits, elle doit s’assurer d’être conforme en tout point sur les obligations vis-à-vis de l’autre. Le FPI reste attaché à ce principe directeur qui par ailleurs a guidé ses actions et prise de position dans l’exécution du présent contrat. Il attend de toutes les parties prenantes la démonstration de cette même attitude », a dit le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI.
Et si, sur le terrain les travaux ont atteint à ce jour près de 70 pourcents d’avancement et cela à la grande satisfaction de toutes les parties, il est aussi admis par tous que le délai imparti quant à la clôture du projet est largement dépassé. La raison évoquée et reconnue par toutes les parties demeure une : « l’enclavement de la région du Kasaï ». Cette réalité endogène, nous ne cesserons de l’évoquer, elle demeure un vrai casse tête.
François MPUILA est cadre du FPI et Team leader du projet. « Il y a eu des défis de part et d’autre. Chez nous le grand défi que nous avons c’est la logistique. Nous utilisons le chemin de fer pour ramener la logistique. Nous recourons à la SNCC. Nous avons des wagons qui sont à TENGE, LUENA, KAMINA et d’autre qui sont arrivés à MWENE-DITU. Nous faisons avec la logistique interne. Nous avons pris l’engagement avec la SNCC de nous aider dans ce sens là. Nous faisons l’essentiel, et notre détermination et notre engagement ne plus à démontrer sur ce projet ».
Le souhait serait que le projet de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA soit opérationnel d’ici décembre 2023, et ça la partie Egyptienne en est consciente. Et face à ce nouveau challenge, REDHA BOULOS le CEO du Consortium EGAAD a fait un plaidoyer de voir toutes les parties qui sont impliqués directement ou indirectement de donner le meilleur d'eux.
Ces assises se bouclent sur une note positive, toutes les parties engagées dans la matérialisation de ce projet ont résolu de la mise en place d’un programme de crise assorti d un nouveau chronogramme des activités prioritaire à mener pour boucler ce projet qui tient à cœur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI.
Mis à jour le 20 mai 2023

Lancement d’un Programme d'Inspection et d'Évaluation des Projets Approuvés pour Financement par le Conseil d’Administration du FPI
FPI, Communiqué de presse :
Le Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) a lancé un programme d'inspection et d'évaluation des projets approuvés pour financement. Une décision qui fait suite à l’instruction du Ministre de l'Industrie. Le Président du Conseil d’Administration, Madame Vicky KATUMUA MUKALAY, accompagnée du Directeur Général Adjoint Martin WIDJILOWU et des Administrateurs de cet établissement public ont effectué ces inspections afin d'évaluer l'état d'avancement de chaque projet, d'identifier les éventuelles difficultés rencontrées par les opérateurs et de les inciter à respecter les échéances de remboursement des prêts.
Au total, 8 projets ont été visité à Kinshasa pour cette première phase. Il s’agit entre autres :
- de MALILA NZENZE qui est une société de transport fluvial financée par le FPI depuis 2020 ;
- du Laboratoire CREPPAT spécialisés dans la production de produits pharmaceutiques modernes à partir de produits végétaux naturels ;
- du projet de la Rénovation du Grand Hôtel de Kinshasa, un projet emblématique pour le FPI dans le domaine de l’industrie hôtelière ;
- du projet Amigo Foods qui évolue dans le secteur de l’industrie agroalimentaire ;
- du projet Yetu ;
- de la charcuterie MONISHOP ;
- et enfin de la société SABANNIÈRE Trading qui est une société de traitement d’eau minérale.
Dès le début de l’inspection, Le Président du Conseil d’Administration, Madame Vicky KATUMWA MUKALAY a rappelé l’importance pour les promoteurs qui doivent rembourser, de le faire illico presto. « Nous n’avons pas besoin qu’ils nous disent qu’ils ont rencontré des difficultés sur le parcours. Toutes ces difficultés devraient être contenues dans les études qui devraient préalablement être faites. Ce n’est pas en cours d’exécution du projet qu’on peut se permettre de se plaindre. Là, nous ne sommes pas d’accord entant que Conseil d’Administration parce que notre rôle est de contrôler et de donner des orientations », a-t-elle déclaré, indiquant qu’il y a des orientations que le Conseil d’Administration pourra transmettre à la Direction Générale pour voir comment rectifier le tir, surtout concernant les points qui ne marchent pas.
MALILA NZENZE qui avait été financé avec pour objectif de réduire le prix des produits de première nécessité à Mbuji-Mayi grâce à un approvisionnement par voie fluviale (rivière Lubi), l’inspection du Conseil d’Administration a mis en évidence le manque de fonctionnement du projet en raison d'irrégularités dans le niveau d'eau de la rivière Ndomba.
Le Conseil d’Administration a aussi été aux Laboratoire CREPPAT, c’est avec satisfaction que le conseil d’administration a pu constater que grâce à l’appui du FPI cette entreprise a pu étendre et renforcer ses capacités de production.
Au Grand Hôtel de Kinshasa, la visite guidée du chantier qui a suivi l’échange entre les deux parties a permis à la délégation du Conseil d’Administration du FPI de constater que les fonds accordés à ce projet ont été utilisés de manière efficiente.
À la société Amigo Foods, le Conseil d’Administration a pu constater que cette entreprise a pu étendre et renforcer ses capacités de production. Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet ont été aussi évoquées à l’occasion, mais les responsables de l’entreprise ont rassuré la délégation du FPI quant au remboursement du prêt.
Et à la société SABANNIÈRE Trading, pour le PCA du FPI, Vicky Katumwa, c’est un exemple de réussite de l’industrie locale.
« D’une manière générale, après la visite de tous ces projets, le Conseil d’Administration est satisfait. Le projet de rénovations du Grand Hôtel, un bon projet porteur pour la RDC. Pour Amigo foods, nous croyons qu’ils vont se rattraper après le retard constaté dans sa réalisation. Malgré un environnement concurrentiel Sabannière ne se décourage pas mais continue à travailler et à fournir beaucoup d’efforts. Cette unité de production d’eau potable est en train de se perfectionner. Ça donne du courage au FPI de continuer à soutenir nos compatriotes et ceux qui ont choisi la RDC comme second Patrie », a dit Madame Le PCA.
Le Conseil d’Administration du FPI s’est rendu aux établissements Yetu situés dans la commune de Kinkole. Ce projet spécialisé dans le secteur alimentaire, produit la boisson alcoolisée et non alcoolisée. Le financement du Fonds de Promotion de l’industrie a permis d’installer deux lignes de production d’eau minéralisée et de la mise en plastique de la boisson alcoolisée et non alcoolisée.
Après le projet Yetu, la délégation a visité les locaux de MONISHOP qui fait partie des grands importateurs et distributeurs des ingrédients pour la fabrication de la charcuterie au pays et plus particulièrement dans la ville de Kinshasa. Ce dernier a sollicité et obtenu du FPI, un financement en fonds de roulement destiné à la constitution d’un stock des matières premières.
La visite de la compagnie d'aviation nationale, Congo Airways, a marqué la fin de la série de visites évaluatives des projets financés par le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) à Kinshasa. Au cours des échanges, les deux parties ont discuté de l'évolution de la compagnie et surtout d’énormes difficultés auxquelles elle est confrontée afin de trouver des solutions pouvant lui permettre de rembourser le prêt obtenu auprès du FPI. Ce dernier a apporté un soutien financier à Congo Airways pour couvrir les frais de maintenance, l'acquisition de pièces de rechange et le renforcement de la flotte pour la relance de ses activités. Malgré cela, la compagnie d'aviation nationale ne s’est porte toujours pas mieux. Cependant, les responsables de Congo Airways assurent " continuer à déployer des efforts pour que la compagnie aérienne fonctionne normalement et qu’elle remplisse la mission lui assignée par le gouvernement et pour honorer ses engagements vis-à-vis des partenaires financiers tels que le FPI ".
D’une manière générale les membres du Conseil ont constaté que les fonds accordés aux différents projets ont été utilisés de manière efficiente, et ce, malgré quelques difficultés rencontrées. Les projets visités jusque-là dans la ville province de Kinshasa témoignent de l’engagement du FPI à soutenir le développement de l’industrie locale et à contribuer à la croissance économique du pays. Ce programme d’inspection qui portera sur un total de 28 projets vise notamment à garantir que les initiatives de financement du FPI débouchent sur des projets réussis et rentables.
Au vu des difficultés énumérées par les promoteurs, le Conseil d’Administration va évaluer la politique de financement dans la réalité et la réalisation des projets par les opérateurs pour offrir des conseils aux opérateurs de projets et de rectifier les problèmes ou les obstacles qui entravent leur progression.
Après Kinshasa, le Conseil d’Administration du FPI va poursuivre sa ronde pour évaluer l’opérationnalisation des projets industriels financés qui sont dans différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Les résultats de ces visites permettront d’ajuster les stratégies d’investissement et de mieux répondre aux besoins du secteur industriel.
Mis à jour le 18 mai 2023

Décès José MULAMBA KATAMBWE, agent du FPI, faute de preuves, Le Tribunal Militaire de Kinshasa Gombe écarte l’infraction de meurtre
FPI, Communiqué de presse :
Le Tribunal Militaire de Kinshasa Gombe siégeant en matière répressive dans l’affaire enregistrée sous RP1498/23 opposant madame LUKANU MUTOMBO Rose épouse du défunt, MULAMBA KATAMBWE José (Assistant du Directeur Général Adjoint du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI) contre le Lieutenant KINKELE KIBINDU Stone (Garde du corps du Directeur Général du FPI) et le Capitaine LUAMBA SUMAILI Papy (Garde du corps du Coordonnateur de la Direction Générale du FPI) ; a rendu son arrêt ce mardi 25 avril 2023, en déclarant non coupables les deux prévenus pour meurtre dans cette affaire et le Tribunal militaire a ordonné leur acquittement immédiat.
Ce jugement, rendu ce Mardi 25 Avril 2023 vient mettre fin à un épilogue qui a duré plusieurs jours d’instructions et de plaidoyers au Tribunal Militaire de Kinshasa Gombe dans l’affaire opposant madame LUKANU MUTOMBO Rose épouse du défunt, MULAMBA KATAMBWE José (Assistant du Directeur Général Adjoint du FPI le jour de sa mort soit, le 14 octobre 2022) contre le Lieutenant KINKELE KIBINDU Stone (Garde du corps du Directeur Général du FPI) et le Capitaine LUAMBA SUMAILI Papy (Garde du corps du Coordonnateur de la Direction Générale du FPI) les deux prévenus étaient accusés de meurtre.
Les faits à retenir sont que le Tribunal Militaire a écarté l’infraction de meurtre tel que soutenue par le Ministère Public qui brandissait comme preuve, le rapport d’autopsie réalisé avec le concours du Médecin Légiste du Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme. Concernant ce rapport, le tribunal note qu’il a démontré des insuffisances par rapport aux témoignages des renseignants. Toutes les preuves avancées par le Ministère Public ont manifesté des limites et ont nécessités des approfondissements a renseigné le Tribunal.
Devant toutes ces évidences, le Tribunal Militaire de Kinshasa Gombe écarte l’infraction de Meurtre en l’endroit des prévenus KINKELE Stone et LUAMBA Papy et a ordonné leur libération immédiate.
Outre cela, concernant la réparation des préjudices, le Tribunal a noté que la responsabilité du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI et celle de la République n’ont pas été établies.
Pour rappel, le 14 0ctobre 2022, l’agent du FPI MULAMBA José avait connu une chute mortelle depuis le 6ème niveau du bâtiment abritant le siège social de cet Etablissement Public. Son décès avait suscité beaucoup d’interrogations et aujourd’hui, le droit est ainsi dit.
Puisse donc son âme continuer de reposer en paix.
Publié le 26 avril 2023

La Promotion de l’Industrie Locale au Centre de la Participation à la Foire Agricole à Bergamo en Italie
Le Directeur Général du Fonds de Promotion de l'Industrie, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a participé récemment à BERGAMO en Italie dans la Région de Lombarde, à la Foire Agricole dénommée : Agritravel and Slow Travel Expo. Cette foire avait pour objet de promouvoir la production et la transformation des produits agricoles locaux de plusieurs pays, ainsi que le tourisme dans cette région industrielle située au Nord de l'Italie. Le Directeur Général du FPI qui s'est fait accompagner du Directeur de cabinet du Ministère de l'Industrie et du Directeur Général du Bureau National d’Etudes et de Planification Industrielle, BNEPI en sigle ; a invité ses hôtes à venir investir en RDC et de ne pas avoir peur, car ils auront un répondant localement, valable et crédible qui est le FPI.
En participant à cette foire Agricole dénommée : Agritravel and Slow Travel Expo à BERGAMO en Italie dans la Région de Lombarde, le FPI voulait bien vendre l’image de la RDC. Et pour la circonstance, un Stand FPI y a été aménagé. Dans ce stand, le FPI avait dans sa gibecière, au-delà des supports promotionnels traditionnels de l’entreprise, quelques produits Made in Congo qui ont été aussi apportés en Italie pour y être exposé, il s’agit notamment de la Farine de manioc dénommée ASILI, du Café granulé de Goma produit par Coffe Lac, du Café granulé produit à Mahagi en Ituri, du Café soluble la Kinoise, de la Pâte à Chocolat et beurre de Cacao de Béni, des Tablettes de Chocolat de Virunga et du Thé au Bulukutu, sinda et gingembre et bien d’autres produits locaux…
Le message véhiculé par ces produits était, qu’en RDC, il n’y a pas que la guerre, plus particulièrement à l’Est du pays ; les entrepreneurs ne se lassent pas, ils travaillent et transforment leurs productions dans l’intérêt de l’industrie locale.
Dans son mot, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Industrie Monsieur Jean-Dieudonné KAVESE, a présenté à l’assistance la RDC et les opportunités d’investissements qu’elle offre en termes de terres arables, forêt pour l’environnement, ressources en eau douce, soleil pour l’énergie verte, minerais stratégiques pour la transition écologique (fabrication des batteries électriques) ainsi que l’attraction du Code d’investissement R.D. Congolais. Il a clôturé son message en invitant les entreprises Italiennes à venir s’implanter en RDC dont la terre est encore vierge.
Pour sa part, le Directeur Général du FPI, Monsieur Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a quant à lui, présenté aux participants, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) comme bras séculier du Gouvernement Congolais en matière d’industrialisation du Pays. Il a en outre expliqué l’objet de sa création, son expérience en matière de financement, ses ressources et ses différentes formes d’interventions à travers le pays, ainsi que quelques grands projets réalisés (projection vidéo). Dans la même suite que le précédent (Directeur de Cabinet), le DG a invité ses hôtes de venir investir en RDC et de ne pas avoir peur, car ils auront un répondant localement, valable et crédible qui est le FPI.
Après l’exposé, la délégation a été conviée dans la salle de réunion de la foire pour un échange B to B avec les entreprises locales, membres de la chambre de commerce de Bergame spécialisées dans la production agricole à différents échelons (petites et moyenne production) regroupées dans les associations. A titre d’exemple, on peut citer une association des agriculteurs appelée Campagne amie qui regroupe 12.000 entrepreneurs agricoles et qui fonctionne avec un réseau de 2000 marchés de la région Lombardienne.
En ce qui concerne la coopération avec la RDC, ils ont proposé que cela soit traité au niveau de la diplomatie des deux pays et de réfléchir sur des points de collaboration, comme l’organisation de la foire à Kinshasa.
Une autre rencontre a eu lieu avec l’entreprise TECHNOPOLE/MODENA, spécialisée dans l’innovation numérique pour le business. La société a mis en place la Metaverse en dimension 3D, qui est une solution informatique, permettant de faire les affaires avec n’importe quelle nation du monde. Avec cette innovation, lors des réunions ou rencontres d’affaire, chacun s’exprime dans sa langue et chaque participant écoute aussi dans sa langue. Ceci permet d’organiser des formations, des conférences à distance en 3D et avec n’importe quel expert à travers le monde.
Cette solution numérique s’avère très intéressante pour le pays en général et le FPI en particulier qui envisage renforcer les capacités de ses Cadres et agents, sans nécessairement déplacer le personnel.
De son séjour en Italie, la délégation congolaise a aussi rencontré d’autres entreprises Italiennes, le cas de MASSIMO POZZI PACKAGE spécialisée dans la fabrication des chapes et cercleuses facilitant l’emballage des colis. Avec une expérience de 30 ans, la société s’est spécialisée dans la fabrication des outillages mécanique servant à l’emballage des colis mécaniquement dans les entreprises manufacturières ou exploitations agricoles à l’aide des fer-feuillards métalliques ou en propylène.
Une autre entreprise rencontrée, c’est SAM du groupe SDF, l’un des leaders mondiaux dans la fabrication des tracteurs agricoles qui totalise 100 ans d’existence. Aujourd’hui, c’est un holding à travers le monde. Dans sa seule usine de Trevilio, la société produit 56 tracteurs neufs par jour de petites et moyennes gammes et allant de 80 à 120 Chevaux soit 1200 à 13.000 tracteurs par ans.
Toutefois, sur l’ensemble de leurs Sociétés à travers le monde, les gammes varient entre 35 et 400 Chevaux et les prix varient selon la puissance de 9.000 à 400.000 Euros. La Société emploie 1400 travailleurs directs localement et travaille en collaboration avec des petites entreprises qui leur fournissent des petites pièces dont ils ont besoin dans leur chaine de production situées dans un rayon de 400 Km, ainsi que des grands groupes comme Michelin pour la fourniture des Pneus. C’est un modèle économique intéressant d’une grande entreprise cotée en bourse, qui stimule l’accroissement des petites unités satellites autour d’elle. Il sied aussi de signaler que, ces deux entreprises sont de type familial (de père en fils) qui font l’honneur de l’économie et l’industrie Italienne.
L’entreprise a été invitée à l’exploration du marché congolais des machines agricoles, dans le but d’envisager une représentation locale par un concessionnaire pour la vente directe ou l’assemblage des grandes composantes au pays (RDC), après leur montage préalable en Italie. Le souci étant d’approcher les outils de la mécanisation agricole localement pour appuyer le programme ambitieux du Chef de l’Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui vise la revanche du sol sur le sous-sol.
Avant de regagner Kinshasa, la délégation congolaise a aussi rencontré les responsables de Self Globe. Cette rencontre avait pour objet, de relancer le partenariat qui lie les deux parties dans le domaine de la formation des jeunes agri-entrepreneurs, l’encadrement des jeunes déjà formés en les dotant de moyens pour intégrer l’agro transformation, ainsi que la fourniture des unités modulaires pilotes de transformation agropastorale clé à main.
Pour rappel, la Société Self Globe est une entreprise de droit Italien qui collabore avec le FPI depuis 2019 dans les trois domaines évoqués ci-haut.
Pour la première fois, Self Globe a formé sur financement du FPI et pour le compte de l’ECOPO/Lubumbashi (Une Ecole supérieure Catholique Salésienne en gouvernance économique), 9 jeunes (filles et garçons) en agro-transformation sur différents produits agricoles pendant trois (3) mois en Italie. Selon l’approche prévue, après leur retour au pays, ces jeunes de Lubumbashi, devraient constituer un pool de transformation pour le Haut-Katanga en leurs dotant des unités de production (à crédit) pour la mise en application de la formation et ainsi devenir les formateurs des autres. Jusqu’présent, ce programme souffre de sa non-matérialisation depuis 3 ans déjà.
Dans le cadre du programme des 100 jours du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Self Globe avait produit et livré au FPI pour le compte de CAB (Comité d’Auto promotion à la Base ex-Comité Anti Bwaki) Bukavu/Sud-Kivu à Mulume-Munene et ACOGENOKI (Association Coopérative des Grands Eleveurs du Nord-Kivu)I/Luhonga-Sake dans le Nord-Kivu deux unités modulaires de transformation du lait en Yaourt, beurre, fromage, lait pasteurisé etc. à la grande satisfaction des bénéficiaires. Ce sont des unités autonomes en énergie, fonctionnant soit en solaire, en thermique ou avec l’hydroélectricité et déplaçable. Aussi, Self globe et le FPI ont mis en place un programme de formation des jeunes Congolais dans le domaine de l’Agro-industrie.
Cette coopération est appelée à se redynamiser en vue de former un noyau de formateurs dans différentes provinces du pays afin d’impulser le développement de l’agro transformation au pays.
Publié le 16 avril 2023

Une journée de réflexion et d’échanges pour clôturer le mois de la femme au Fonds de Promotion de l’Industrie
Le Comité Genre du Fonds de Promotion de l'Industrie a organisé le 7 avril à Kinshasa, une journée de réflexion sur la place de la femme dans cette institution publique. Cette rencontre a permis à ces femmes employées de débattre sur les problèmes liés à la vie professionnelle et personnelle ainsi que leurs apports dans l’accomplissement de la mission principale du FPI, qui est celui du financement de l’industrie locale.
Madame Fifi MOBHE, la Coordinatrice du Comité Genre au FPI a insisté sur le rôle que doit jouer l'agent féminin dans son environnement de travail et a appelé toutes les femmes du FPI à plus de responsabilités.
Aussi présent lors de cette rencontre voulue pédagogique, le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI accompagné de son Adjoint Martin WIDJILOWU, a martelé sur la problématique de la survie de la Taxe de Promotion de l'Industrie, principale ressource du FPI, ainsi que la représentation des femmes aux postes de décision. « Je crois fermement que la RDC a besoin du Fonds de Promotion de l’Industrie comme pilier du développement économique », une façon pour Bertin MUDIMU TSHISEKEDI de rassurer les agents féminins sur la protection de la TPI.
Concernant la question sur la représentation des femmes aux postes de décision, le Directeur Général a souligné que les efforts sont déployés par l'institution pour encourager la parité hommes-femmes. « Chacune de vous doit pouvoir donner le meilleur d’elle-même pour que nous puissions assumer la responsabilité et le destin de notre établissement public. Il faut qu'il y ait suffisamment d'efficacité et d'efficience dans le comportement de chacune parce que nous sommes dans la vision d'une gestion basée sur les résultats et que chacun doit donner le meilleur pour atteindre les résultats »", a-t-il martelé.
Plusieurs autres orateurs se sont relayés pour développer de questions essentielles telles que la santé des femmes, l’entreprenariat , la notion du leadership et le fonctionnement du FPI. Et conformément au thème de la Journée internationale de la femme « Education numérique égalitaire pour la paix et l'autonomisation des femmes et des filles en RDC. » Tiré du thème mondial, à savoir « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », une session de partage a également été organisée avec la participation du Directeur des systèmes d'information du FPI.
Le directeur Stéphane TSHITENDE a échangé avec les femmes du FPI sur la place des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le fonctionnement du FPI. Il a souligné l'importance de l'utilisation des NTIC pour améliorer les performances de l'entreprise et la sécurité des données.
Pour ce qui est de l'entrepreneuriat dans la vie d'une femme, Madame MONGA a évoqué les raisons pour lesquelles toutes les femmes, qu'elles vivent dans des zones urbaines ou rurales, de se saisir davantage des opportunités qui leurs sont offertes afin de se développer dans l’entrepreneuriat. Et en fin, parlant de la notion du leadership le Docteur Nicolas LOMENA a affirmé que le leadership signifie permettre aux autres de relever des défis et d’obtenir des résultats dans des situations complexes.
Publié le 12 avril 2023

Evolution des travaux de construction de la route Mbuji-Mayi - Kananga
FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :
Contrairement aux rumeurs qui ont circulé ces derniers jours à Mbuji-Mayi sur un prétendu arrêt des travaux de construction de la route Mbuji-Mayi - Kananga sur un financement du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI; la précision vient d’être fait. Il n’en est pas le cas, les travaux continuent bel et bien. Pour preuve, le Vice-Gouverneur de la Province Julie KALENGA a été sur le terrain pour évaluer les travaux exécutés par l’entreprise Égyptienne SAMCRETE. Au stade actuel, les travaux se poursuivent à hauteur de 6 kilomètres du Point Kilomètre 0.
Et quant à la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA, nous apprenons qu’à fin mars 2023, plus de 10 mille panneaux solaires ont déjà été posés sur ce site.
Faux et archi faux. Les travaux de construction de la route Mbuji-Mayi - Kananga sur un financement du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI ne se sont pas enlisés comme les prétendent des personnes visiblement mal intentionnées. A ce jour, nous apprenons que les travaux de déblayage, de terrassement et d’enlèvement des herbes pour ouvrir l’emprise de la route se sont déjà réalisés sur une distance de 4 kilomètres en quittant le point kilomètre 0.
Et pour couper court aux rumeurs, l’exécutif provinciale a été sur le terrain pour constater l’évolution des travaux exécutées par l’entreprise Egyptienne SAMCRETE. Le Vice-Gouverneur de la Province du Kasaï-Oriental ; Julie KALENGA qui a été dépêchée sur le terrain a reçu de la part des ingénieurs commis à la tâche, toutes les informations nécessaires quant à l’évolution des travaux.
Un détail et pas de moindre a été donné, au Vice-Gouverneur. Au stade actuel, la pluie dérange toute la programmation sur l’évolution des travaux sur les premiers 4 kilomètres situés dans la zone urbaine. Aussi, la problématique du déplacement du réseau de distribution d’eau ainsi que des quelques poteaux électriques ciblés constituent encore un obstacle puisque les premiers 4 kilomètres sont déjà prêts à recevoir les graviers et les géotextiles. Mais en attendant, pour ne pas perdre du temps, SAMCRETE a dû déplacer les engins au point kilomètres 6 où ils sont déjà à pied d’œuvre avec les travaux de déblaiement du sol.
Et sur un autre registre, en ce qui concerne le projet de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA, les travaux se poursuivent normalement sur l’ensemble des travaux à exécuter. A ce jour soit à fin mars 2023, l’entreprise Egyptienne HASSAM ALLAM PEJESCO a déjà procédé à la pose des 10mille 133 panneaux solaires sur un total de 24 mille480 prévus sur l’ensemble du projet sur ce site. Ce qui fait une moyenne d’un taux d’exécution global des travaux de 41,39%.
Publié le 03 avril 2023

Projet Energétique Solaire de TSHIPUKA au Kasaï Oriental : un (1) mois après, près de 6700 Panneaux Solaires déjà Installés
FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :
Le management du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI conduit des mains de maître par le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI suit de près l’évolution des travaux relatifs à l’implantation de la Centrale Photovoltaïque à TSHIPUKA, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi. Nous parlons du projet énergétique devant produire 10 mégawatts pour alimenter la ville de Mbuji-Mayi en énergie électrique avec un stockage de 5 mégawatts.
Pour ce faire, une équipe d’experts du FPI conduite par l’un des Directeurs et Team Leader de ce projet, François MPUILA MUKENDI vient d’évaluer les travaux exécutés par le groupement des entreprises Égyptiennes Hassan Allan/Pegesco, un mois après la pose des premiers panneaux solaires sur ce champ photovoltaïque. Le constat est plutôt positif aujourd’hui, nous sommes à la mi-mars 2023, près de 6.700 mille panneaux solaires sont déjà installés.
Nous étions là, le 10 février 2023, lorsque les premiers panneaux solaires étaient posés sur ce champ photovoltaïque. Et un mois après, nous voici encore de retour sur les lieux à TSHIPUKA à une vingtaine des kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi pour constater l’évolution des travaux. Nous, Nous sommes en réalité, les soldats du développement. Cette descente sur le terrain a été voulu par Le management du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI conduit des mains de Maître par le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI qui suit de près l’évolution des travaux relatifs à l’implantation de la Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA, un projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme Présidentiel.

Revêtu de l’autorité contractante, François MPUILA MUKENDI, Directeur au FPI et Team Leader du projet accompagné des délégués du bureau de contrôle et surveillance de Grand International Group ne laisse aucun détail inscrit dans le projet échapper à l’œil du FPI. Malgré certaines réalités endogènes liées à l’enclavement de cette zone d’implantation du projet, on connait à ce jour, une avancée très significative dans la mise en œuvre de ce projet énergétique devant produire 10 mégawatts pour alimenter la ville de Mbuji-Mayi en énergie électrique la journée avec une possibilité de produire 5 mégawatts la nuit. Comme vous pouvez le voir dans ces images, la plateforme est déjà revêtue par ses 255 tables repartis en deux blocs, soit 129 tables dans le bloc gauche et 126 tables dans le bloc droit. Et sur les 24 mille 480 panneaux prévus dans ce champ solaire. Aujourd’hui à la mi-mars 2023, un mois après la pose du premier panneau, nous avons constaté que près de 6.700 panneaux sont déjà installés avec un accompagnement de la main d’œuvre locale. Ce qui fait une moyenne de 27%.
«
Nous sommes dans un environnement où il faut faire comme disait un de nos anciens directeurs : " Faire le marquage à la culotte ".
Et, nous sommes venus voir l’évolution des travaux et nous sommes heureux de voir que les structures métalliques que sont les tables pour recevoir les panneaux solaires ont été construites. Au total 255 tables sont déjà construites. Cependant il risque de se poser un problème de suivi de la stabilité de ces tables avec le béton qui doit être aux pieds de chaque table et c’est à ce travail qu’ils vont s’atteler.
En ce qui concerne l’installation des panneaux, nous en sommes à 23 tables multipliées par 3, ce qui fait 69 tables déjà construites, l’effort est considérable, mais nous leur demandons d’en faire un peu plus, pour que nous puissions arriver à avancer significativement dans ce travail. Nous avons également échangé avec l’équipe sur place pour voir comment ils peuvent accélérer les travaux du béton qui sera coulé aux pieds de chaque table, surtout que pour la construction des tables nous n’avons plus de soucis car elles sont déjà fixées. Elles seront toutefois renforcées pour une meilleure stabilité.
», a déclaré François MPUILA MUKENDI, Directeur au FPI et Team Leader du projet.
Il sied aussi de préciser que les opérations de rotation des véhicules pour l’acheminement sur site des panneaux solaires et d’autres composants utilitaires au projet, en provenance de Lubumbashi dans le Haut Katanga, via Mwene-Ditu se poursuivent sans trop de difficultés cela, grâce à l’expertise de Trade Service, le partenaire logistique du FPI sous la facilitation de la Société Nationale des Chemins des Fers du Congo (SNCC) .