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FPI-SNCC, Évaluation sur l’Opération d’Évacuation des Équipements des Projets du Programme Présidentiel de Lubumbashi vers Mwene-Ditu

Évaluation sur l’Opération d’Évacuation des Équipements des Projets du Programme Présidentiel de Lubumbashi vers Mwene-Ditu

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, une mission mixte composées de délégués de la Présidence de la République, du Ministère des Infrastructures des Gouverneurs des Provinces du Kasaï-Oriental et Central ainsi que du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI avec à sa tête, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, vient de séjourner à Lubumbashi dans le Haut Katanga.

Démarrés à la première quinzaine du mois de juillet 2022, les travaux de construction de la Route Nationale Numéro 1 Mbuji-Mayi-Kananga s’enlisent. La cause principale évoquée par l’entreprisse Egyptienne SAMCRETE qui avait gagné ce marché à la suite d’un appel d’offre internationale ; c’est la problématique du transport des équipements, engins et autres matériels pour la mise en œuvre de ce projet. Et pour trouver une solution urgente afin de palier à cette situation, le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a diligenté à Lubumbashi dans le haut Katanga, une mission mixte composées de délégués de la Présidence de la République, du ministère des infrastructures des gouverneurs des provinces du Kasaï-Oriental, Mathias KABEYA et celui du Kasaï-Central, John KABEYA ainsi que du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI avec à sa tête, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI. L’Objectif principale de cette mission mixte a été celui de vérifier l’existence des équipements et engins de la société Egyptienne SAMCRETE en attente d’expédition à Mbuji-Mayi, via Mwene Ditu dans le Kasaï-Occidental, mais aussi d’étudier les voies et moyens avec la Société nationale des chemins de fer du Congo, La SNCC afin de rendre possible et de de façon continue, le transport des équipements, engins et autres matériels des entreprises engagées dans la mise en œuvre des projets du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités financés par le FPI. Raison d’être de cette réunion tenue à la Direction Générale de la SNCC avec toutes les parties prenantes dans le cadre de l’opérationnalisation de ce projet.

Après cette réunion technique, sous une pluie battante, la délégation a été sur le terrain pour constater l’existence des équipements. D’ores et déjà, le Directeur Général de la SNCC, Fabien MUTOMB KAN KATO a confirmé à la délégation l’expédition à Mwene-Ditu depuis le 10 janvier encours des 4 sur les 9 grands engins appartenant à SAMCRETE disponible à Lubumbashi. Et que Présentement, la SNCC continue d’attendre la réception des 5 autres grands engins. Et justement, concernant ces 5 autres engins, la délégation a été informé qu’à la suite d’un contrat de sous-traitance, l’entrepreneur SAMCRETE, conformément aux lois de la RDC a souhaité que certains travaux de construction de la Route Nationale Numéro 1 Mbuji-Mayi-Kananga soient exécutés par le sous-traitant Géo Katanga. Et ce dernier a dû acheter localement auprès de services Machinery Trucks, SMT ces 5 engins dont une niveleuse, une chargeuse, une pelle excavatrice, un compacteur et un bulldozeur. Tous ces équipements ont été présenté à la commission mixte.

Enfin, s’agissant du projet de construction de la centrale photo voltaïque de Tshipuka à une vingtaine des kilomètres de Mbuji-Mayi, la délégation a visité l’entrepôt où sont entreposés les panneaux solaires issus des 40 conteneurs qui trainent encore à Lubumbashi. La délégation a reçu les assurances d’un compromis trouvé entre le partenaire logistique du FPI, Trade service et la SNCC, pour l’organisation rapide d’une rotation pour l’acheminement de ces équipements vers Tshipuka via Mwene-Ditu. Il a aussi été révélé à la délégation que le tronçon routier compris entre Mwene-Ditu et Mbuji-Mayi est dans un état de délabrement fortement avancé. Le parcourir est un vrai défi de combattant.


Publié le 18 janvier 2023
FPI, Visite de l’entreprise Mining Engineering Services (MES)

La ferme avicole Congo Œuf de Lubumbashi mérite la diversification de ses activités

FPI, Financer mieux :

Bouclant son séjour à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, La délégation conduite par Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI a aussi visité la " Ferme Avicole Congo Œufs " qui œuvre dans l’élevage des poules pondeuses et la production d’œufs. Cette ferme qui a bénéficié d’un accompagnement financier du FPI depuis la période de la pandémie à Coronavirus dispose aujourd’hui de plus de 300.000 poules pondeuses et produit 6 millions d’œufs par mois. Mention spéciale au promoteur de ce projet a martelé le Directeur Général du FPI qui entrevoit déjà un nouvel accompagnement de ce projet qui voudrait se diversifier.

Située à quelques encablures de la ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, la Ferme Avicole Congo Œufs se range déjà parmi les grandes industries de la République Démocratique du Congo, avec une production équivalant à 6 millions d’œufs mensuel au moyen de ses 300.000 pondeuses. Lors de son passage dans les impressionnantes installations de cette ferme avicole moderne, le Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie s’est réjoui de l’évolution substantielle de ce projet qui avait connu un accompagnement du FPI il y’a de cela trois ans, pendant la période de la pandémie mondiale de coronavirus.

Aujourd’hui, Congo Œufs souhaite encore d’être accompagné par le FPI et face à cette demande émise, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a fait savoir que le FPI voit dans quelle mesure il peut une fois de plus intervenir. Congo Œuf est dans un secteur le plus substantiel pour le pays, a dit le numéro 1 du FPI : « Nous sommes venus visiter Congo Œufs pour voir dans quelle mesure nous pouvons intervenir dans ce que cette entreprise fait ici. Comme vous le savez, Congo Œufs est dans un secteur très important pour la RDC, qui est l'alimentation de la population. Notre pays est confronté à un problème de sous-alimentation, et nous devons pouvoir donner à cette population la nourriture nécessaire et appropriée. C'est pourquoi nous sommes venus voir avec Congo Œufs ce que nous pouvons continuer à faire parce que dans le passé nous avons été sollicités pour accompagner cette société pendant le Covid. Et nous nous disons aujourd'hui avec la volonté de Congo Œufs d'étendre ses activités, n'était-il pas nécessaire que le FPI continue à pouvoir l'accompagner. Nous verrons alors, sur la base des documents qui nous seront transmis, dans quelle mesure nous pourrions continuer à soutenir cette action, parce qu'elle s'inscrit dans la vision du président de la république, celle de contribuer à la bonne et équitable alimentation de la population congolaise. »

À cette occasion, les responsables de Congo Œufs ont exprimé leur souhait de collaborer à nouveau avec le Fonds de Promotion de l'Industrie afin de développer et d’étendre leur entreprise pour un partenariat gagnant-gagnant, avec la population congolaise d'un côté et l'entreprise elle-même de l'autre. Gracia KABANGA est le business development manager de Congo Œufs : « Aujourd'hui Congo Œufs a démontré sa capacité à être un acteur important et crucial dans le domaine de la production alimentaire au Haut Katanga mais aussi dans les provinces voisines. Et le FPI a été un partenaire qui nous a accompagné dans les moments difficiles. Aujourd'hui, nous voyons des opportunités de croissance, et nous attendons de cette entreprise qu'elle continue à nous accompagner pour un développement plus important »

Pour rappel, Congo Œufs dispose de plus de 300.000 poules pondeuses et produit actuellement 6 millions d’œufs par mois, soit environ 200 mille œufs par jours. Cette société dessert en grande partie la région du Grand Katanga et celle du Grand Kasaï. Ses marchés importants sont les villes de Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga, Kolwezi et Kalemi. En sollicitant du FPI un nouveau financement, la ferme avicole Congo Œufs voudrait s’investir dans la chaîne de valeur par la production locale des aliments pour volailles. Ceci est un réel problème auquel fait face plus d’un Aviculteur en République Démocratique du Congo.


Publié le 14 décembre 2022
FPI, Visite de l’entreprise Mining Engineering Services (MES)

À Lubumbashi, Bertin MUDIMU se félicite des réalisations de l’entreprise Mining Engineering Services (MES)

FPI, Financer mieux :

A la tête d'une importante délégation conjointe Fonds de Promotion de l'Industrie, FPI et Ministère de l'Industrie, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI, le Directeur Général du FPI, en mission de travail dans la province du Haut-Katanga, a visité quelques projets qui bénéficient déjà de l'appui financier de l'Institution qu'il dirige ainsi que certains autres projets en cours d'examen. Au premier jour de la visite, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI et sa suite ont visité au total, l’entreprise Mining Engineering Services (MES) qui comporte en son sein 6 unités industrielles dont Anados Africa, Congo Piping, Congo Cables, Rainbow, Star Labels, et Congo Sabuni. De ces 6 industries, 3 d’entre elles ont connus un accompagnement financier du FPI.
« Le partenariat FPI et MES est un model de développement industriel qui mérite encore plus d’impulsion », a déclaré le Numéro 1 du FPI à la suite de la visite d’itinérance.

La société Mining Engineering Services (MES) cette géante dans la sphère industrielle de la République Démocratique du Congo est présente au pays depuis près de 30 ans, elle se spécialise particulièrement dans le secteur minier et agro-industriel.

Avec l’appui et l’accompagnement du Fonds de Promotion de l’Industrie FPI, MES compte capter les opportunités de croissance, notamment dans le secteur minier où les besoins en intrants et en matériels se font de plus en plus sentir et dans le secteur agro-industriel à la vue de la croissance démographique et celle de la consommation. Voilà l’essentiel du message porté à l’intention du Directeur Général du FPI, Bertin MUDIMU TSHISEKEDI. et sa suite lors de cette vite d’itinérance.

Dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, 3 grands projets de l’entreprise MES bénéficient déjà de l’accompagnement du FPI. Il s'agit d'Anados Africa, une industie spécialisée dans la production d'anodes, avec une capacité de 50 000 anodes par an. Elle a l'intention de booster sa production à 80.000 afin de créer 220 nouveaux emplois.

Congo Piping c’est pour la production de la tuyauterie industrielle et domestique en polyéthylène. La capacité de production actuelle est de 11 000 tonnes par an avec une génération de 230 emplois, dont 200 Congolais. La société compte augmenter la production à 17 0000 tonne au regard de la demande qui se révèle être très importante.

La troisième industrie c’est Congo cables & transformers, pour la production de câbles en aluminium et en cuivre. On y rajoute également la production locale de transformateurs électriques ainsi que des poteaux électriques. En ce moment, la production des Câbles et conducteurs en cuivre est de 4 200 tonnes par an et celle de câbles et conducteurs en aluminium de 1 800 tonnes.

A la suite de la visite guidée, le Directeur Général du FPI s’est réjoui de l’implication de l’entreprise MES quant à la transformation de l'industrie congolaise afin d'améliorer le budget de l'Etat. Le patron du FPI a également souligné que sa présence dans les locaux de MES démontre l'intérêt que le gouvernement porte au partenariat existant entre le FPI et cette entreprise industrielle. Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a insisté sur la nécessité de finaliser les projets qui sont en train d’être réalisés grâce à la collaboration des deux parties.

« Nous sommes venus ici sur instruction du Ministre de l'Industrie pour examiner les différents projets d'investissement qui doivent être financés par le FPI. Vous savez que le FPI est un instrument entre les mains du gouvernement pour l'accompagner dans la réalisation de la transformation de l'Industrie congolaise. Il faut que nous arrivions à produire en augmentant la chaîne de valeur, il faut que nous produisions en économisant les devises et que nous utilisions la main-d’œuvre locale. Il faut également que nous puissions produire pour permettre au budget de l’État d’être amélioré. On peut l’améliorer avec les industries locales qui produisent et qui paient des taxes à l'État. Donc, il y a tout un arsenal d'objectifs que le gouvernement poursuit et c'est le FPI qui peut également financer des projets d'investissements utilitaires. Vous savez que notre pays doit arriver à domestiquer sa production, c'est-à-dire à maîtriser la chaîne de valeur pour augmenter la valeur ajoutée et par conséquent améliorer le produit intérieur brut qui est la richesse nationale qui doit être partagée entre tous les Congolais. Donc nous sommes venus voir de visu tous ces projets d'investissement dont nous avons entendu parler et je peux dire que nous sommes satisfaits de la qualité du travail. Parce que sincèrement les défis congolais trouvent des réponses par ce que nous avons vu et si cela peut être encadré pour les cinq - 10 prochaines années, le Congo peut espérer être une grande puissance. Nous sommes venus pour voir et commencer des accords de financement avec les différentes entreprises impliquées dans ces projets. »

La prochaine étape qui sera amorcée, sera d’entamer les accords de financement, a rajouté le Directeur Général du FPI. Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a rajouté que les réalisations faites jusque-là ainsi que les projections à venir sont conformes à la vision du Chef de l’Etat.

« La vision du chef de l'Etat est d'améliorer le quotidien du peuple congolais. Et pour l'améliorer, il faut d'abord s'approprier son système de production. En même temps, les Congolais eux-mêmes doivent produire. Et là, le Président veut que le pays produise lui-même. Et je peux dire que la vision du chef de l’État est rencontrée par le biais du FPI, qui essaie de soutenir des projets qui sont productifs, intégrateurs et qui remplacent les importations par les exportations pour contribuer à l'amélioration de la production nationale. Il faut accompagner le président de la République parce qu'aujourd'hui nous avons une vision claire du président qui nous démontre que nous sommes sur une bonne voie et si nous évoluons dans cette perspective sûrement que les Congolais pourront souffler et pourront être heureux d'avoir un président comme Félix TSHISEKEDI. »

Du côté de l’entreprise MES, c’est la satisfaction exprimée par ses dirigeants qui disent devoir une fière chandelle au FPI. Et MES promet son soutient indéfectibles au gouvernement dans la réalisation du Plan D’industrialisation de la RDC. La vision demeure une : «produire des produits congolais, par les congolais et pour les congolais, et ce, dans le but de réduire le coût de l’importation au pays».


Publié le 13 décembre 2022
FPI, Financement des 9 projets industriels

Financement des 9 projets industriels

FPI, Financer mieux :

En exécution des instructions du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI mises en action par le Gouvernement de la République et dans le cadre de la mise en application du Plan Directeur de l’Industrialisation de la RDC ; le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a procédé à la remise des titres de financement à 9 promoteurs des projets.
Ces entreprises évoluant dans plusieurs provinces du pays et dans des secteurs d’activités différents ont signé des contrats des prêts avec le Fonds de Promotion de l’Industrie afin de matérialiser leurs projets.

Les opérations de financement des projets au Fonds de Promotion de l’Industrie doivent se faire en toute traçabilité et objectivité. Voilà le credo du nouveau staff dirigeant du FPI.

Ce jour, le Directeur Général Bertin MUDIMU TSHISEKEDI et son Adjoint Martin WIDJILOWU NE ITCHEND ont choisi de financer des secteurs cruciaux de la vie sociale des Congolais.

Le premier à être financé c’est la société QUADOMAN TYRES SARLU qui a obtenu un appui du FPI destiné à la modernisation et au renforcement des capacités ainsi qu’à la dotation en fonds de roulement d’une unité de réparation et rechapage des pneus des engins des opérateurs miniers dans la ville de Lubumbashi dans le haut Katanga.

Ensuite, c’est la société WAZ BURGER qui a obtenu un prêt pour l’acquisition des équipements, matériels roulants ainsi qu’à la dotation en fonds de roulement pour la modernisation d’une unité de production de frites surgelées à Mbanza Ngungu dans le Kongo Central.

Un autre financement a été accordé aux Etablissements les 10 AMB. Ces Etablissements ont reçu un prêt destiné à l’acquisition des matériels roulants et la dotation en fonds de roulement d’un projet de renforcement des capacités d’une minoterie à Kinshasa.

C’est aussi le cas de la SOCIETE GENERALE AGRO-ALIMENTAIRE DU CONGO, (SGAAC) qui a reçu un financement destiné à la modernisation et au renforcement des capacités d’une ferme piscicole à Kinshasa dans la commune de la Nsele.

Pour leur part, les Etablissements DIEU EXAUCE ont reçu un financement destiné à l’acquisition d’une ligne autonome de production de boissons gazeuses et sucrées, d’eau minérale, d’un laboratoire d’analyse, des équipements additionnels, du matériel roulant ainsi que la dotation en fonds de roulement.

Sur un autre registre, les Etablissements YOUNG AND COOPER ont reçu un financement destiné à l’acquisition des équipements additionnels ainsi qu’à, la dotation d’un fonds de roulement du projet de renforcement des capacités de production d’une boulangerie-pâtisserie à Lubumbashi.

Un autre financement a été accordé aux Etablissements IN GOD WE TRUST pour l’acquisition des équipements de production, matériels roulants de distribution et la dotation d’un fonds de roulement du projet d’implantation d’une unité de traitement de caoutchouc naturel en granulé à Kisangani dans la province-Orientale.

Quant aux Etablissements OLA BUSINESS, ils ont reçu un financement destiné au renforcement des capacités de ramassage des produits agricoles et la commercialisation des produits manufacturés dans les provinces de Kinshasa, du Kasaï, de la Mongala et du Sankuru.

Et enfin, c’est CREPPAT LABORATORIES SARL qui a été financé pour la modernisation et le renforcement des capacités industrielles de l’usine de transformation des produits végétaux bruts naturels en produits pharmaceutiques modernes.

« C’est un heureux aboutissement d’un long processus qui se clôture à ce jour, nous avons prié cet objet social à cœur pour la produire des médicaments susceptibles d’aider la population face aux problèmes de santé publique. Nous travaillons de manière professionnelle de manière à honorer notre pays, nous sommes en train d’élargir progressivement la gamme de la production, nous sommes sur des gammes virales de basse spectre (VIH et les hépatites), nous sommes aussi sur les cancers les plus répandus dans le monde, les médicaments contre la gastrite et le diabète, l’arthrite et le rhumatisme. Nous saluons l’engagement du FPI à soutenir dans la recherche scientifique dans ce pays. C’est ça le moteur du développement de notre pays comme l’on fait d’autres pays avant nous la chine, le brésil et l’Inde… », a confié BASHENGEZI MIHIGO Constantin, associé-gérant de CREPPAT LABORATORIES SARL.

A tous ces promoteurs, le Directeur Général du FPI Bertin MUDIMU TSHISEKEDI a rappelé le sens du devoir et de redevabilité face aux engagements pris avec le FPI

« De la même manière que vous êtes venu à une cérémonie solennelle prendre cet argent, nous voudrions également que vous prenez le soin de payer normalement les échéanciers lorsque cela sera entamé. Il ne faudrait pas nous arrivions à avoir des échanges douloureux et difficiles par la suite. Ne compliquez la tâche au FPI
Lorsque vous remboursez les crédits en respectant les échéanciers, vous donnez au FPI, la capacité ou la force de recycler les fonds en donnant des prêts à d’autres opérateurs économiques qui sont dans les même activités ou encore des activités différentes d’en bénéficier et d’aider le développement économique de notre pays. C’est une grande responsabilité donc remboursez suivant les conditions que vous avez acceptées librement.
»

Bertin MUDIMU TSHISEKEDI l’a aussi dit, d’autres projets bancables qui sont dans la banque de données du FPI connaissent un criblage pour leurs agreement au prêt des services à titré. A cela dit, d’autres financements sont annoncés dans les jours qui vont suivre.


Publié le 02 novembre 2022
FPI - BAGS & SACS

Appui à l’industrie : Le FPI se réjouit de l’opérationnalisation du projet BAGS & SACS dans le Kongo Central.

FPI, Financer mieux :

Au cœur du programme gouvernemental d'appui aux industries nationales, le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI), qui a financé les travaux d’installation de l’usine de production et de commercialisation de sacs d'emballage en plastique biodégradable et recyclable pour le paquetage du ciment ainsi que des produits agricoles dénommée BAGS & SACS à KIMPESE, dans le territoire de SONGOLOLO au Kongo Central, s'est félicité du lancement officiel de la vente de ces emballages le mercredi 25 mai 2022.

Les données fournies par le FPI établissent le financement reçu par BAGS & SACS à hauteur de 3,5 millions de dollars Américains. Il s’avère que la décision de financer cette usine était prise par la haute hiérarchie du FPI, après que l'évaluation des garanties proposées pour couvrir les prêts sollicités a été réalisé au mois d’août 2021.

En effet, au mois d’Août 2021, le Directeur Général Adjoint intérimaire du FPI Christian OMBILINGO MWAKA avait conduit sur le terrain une délégation des experts afin de visiter ce projet. Le But de la mission était d’apprécier l’état d’avancement des travaux de construction et d’installation de l’outil de production pour se rassurer de tous les paramètres devant conduire le FPI à financer ce projet. Il s’agissait bien entendu pour le FPI de sécuriser l’investissement que le FPI devrait faire dans les jours à venir.

Aujourd’hui, l’opérationnalisation de ce projet est une expérience qui ne peut que réjouir simultanément le gouvernement, le FPI et la population locale car, à en croire le Ministre de l’Industrie Julien PALUKU qui a procédé au lancement officiel de la vente des premières productions de BAGS et SACS, " cette entreprise a déjà créé pas moins de 220 emplois directs ".

FPI - BAGS & SACS

Le Ministre Julien PALUKU a également laissé entendre à cette occasion qu’il espère que les productions de l’usine BAGS & SACS vont permettre de réduire la facture des importations qui pèse lourdement sur l'économie du pays. Un souhait qui rencontre l’un des objectifs du FPI, celui de mettre un focus sur toute sorte de projets de nature à contribuer au développement du pays, dont son économie.

Outre cela, le FPI qui fait savoir que les emballages qui y sont désormais produits sont destinés au ciment et aux produits agricoles, annonce une capacité de production annuelle de 40 millions d'emballages pour la première catégorie (le ciment) et de 12 millions pour la deuxième (les produits agricoles).

Pour rappel, la construction et l’installation de l’usine BAGS & SACS a débuté en 2019. Le rôle du FPI dans ce projet consistait à accompagner cette société dans l’investissement et financement .


Publié le 29 mai 2022
Jean-Claude KALENGA MAKONGA, D.G. a.i. du FPI

Le FPI déterminé à soutenir le Centre Africain d’Excellence pour l’Industrie des Batteries Électriques en République Démocratique du Congo

FPI, FPI, Appui à la recherche appliquée :

Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), l’un de grands partenaires dans l’accompagnement du Centre Africain d’Excellence pour l’Industrie des Batteries Électriques en République Démocratique du Congo, se dit prêt à financer dans l’urgence le centre Africain d’Excellence. Cette intervention du FPI devrait s’inscrire dans le volet appui à la recherche appliquée. Déclaration faite par le Directeur Général Intérimaire, Jean-Claude KALENGA, qui a pris part active à Lubumbashi dans le Haut Katanga à l’installation de cet outil indispensable pour la République Démocratique du Congo. Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) n’attend que des projets bancables des chercheurs, afin de les traiter en mode urgence.

La République Démocratique du Congo vient de se doter d’un centre d’excellence et de recherche sur la chimie et la technologie des batteries électriques. Cette initiative démontre que la recherche, l’enseignement et l’industrie vont créer une synergie pour le développement de la RDC. Le Gouvernement a pris l’option de rapprocher la recherche innovante, de développement, par le financement national à travers notamment le Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI.

Du haut de la tribune, le Directeur Général Intérimaire, Jean-Claude KALENGA a déclaré : « nous sommes le bras séculier du Gouvernement et nous avons aussi pour mission principale de pouvoir matérialiser le Plan Directeur de l’Industrialisation de la RDC. Cet instrument a été mis à la disposition du Gouvernement à travers notre ministre de tutelle. Et nous devons intervenir pour donner de contenu aux activités de développement de notre industrie. Ici, nous avons un cadre, un Arrêté qui crée ce centre de la recherche », dit-il.

Et d’ajouter, « nous sommes à la disposition des chercheurs, qu’ils nous amènent leurs business plans. C’est l’une de nos missions, d’intervenir dans le financement de la recherche appliquée. Ici, il y a la recherche pour l’industrie de la batterie qui est une solution innovante pour le futur. Pour nous, nous devons appuyer le centre de recherche, qui est une université publique ».

« Nous attendons qu’ils nous présentent leurs projets. Avec une rapidité, nous allons intervenir pour les appuyer et matérialiser, parce qu’il y a une fenêtre d’opportunité qui nous ai offerte, nous RDC et la Zambie », dit-il, avant de rappeler que : « vous savez qu’il y a la guerre en Ukraine et on cherche maintenant d’autres énergies alternatives, entre autres, c’est l’énergie électrique à travers les batteries électriques. Nous devons saisir cette opportunité. Si nous restons en train de tergiverser, nous allons pleurer seulement. Ce qu’il nous faut, c’est de trouver des opportunités, intervenir et les permettre d’être opérationnel le plus longtemps possible. Ils vont permettre de créer une intégration et les partenaires extérieurs viendront. Il ne faut plus que nous prenions seulement les matières premières et les évacuer, il faut que ça soit de la valeur ajoutée et des produits finis que nous allons envoyer dans des pays extérieurs pour utilisation. ».


Publié le 22 avril 2022
FPI, mission en Egypte

Construction de la RN1 Mbuji-Mayi Kananga, les travaux débutent en juin 2022

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Le Directeur Général intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), Jean-Claude KALENGA MAKONGA vient de conduire une mission composée d’une délégation mixte d’experts de la Présidence de la République, de la Primature et du Ministère de l’Industrie au Caire en Egypte pour la planification des travaux de Construction de la route Nationale Numéro 1 dans son axe compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Kananga ainsi que d'autres projets structurants dans l’espace Grand Kasaï, des travaux qui vont se réaliser sur financement du FPI.
Le séjour au Caire a permis à la délégation mixte de finaliser quelques réglages avec la partie Egyptienne en vue de lancer rapidement les travaux de différents projets destinés à l’espace Grand Kasaï dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités.

Cette nouvelle descente du management du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) au Caire en République Arabe d’Egypte s’inscrit dans le cadre du suivi et évaluation du processus dans lequel le FPI a été enrôlé depuis plusieurs mois pour la matérialisation du Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités. Au cours de cette séance de travail entre, la délégation Congolaise composée des experts de la Présidence de la République, de la Primature, du ministère de l’Industrie, du Fonds de Promotion de l’industrie FPI et de Grand International Group qui est le Bureau d’études, Contrôle et surveillance des travaux. Une séance de travail tenue sous la supervision du Consortium Egyptien, Africain et Arabe (EGAAD). Le balisage du chemin a été fait.

Bonne nouvelle donc pour la population Kasaïenne, les perspectives sont positives. Le lancement des travaux de Construction de la Route Nationale Numéro 1 dans son axe compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Kananga est imminent. Les derniers réglages ont été faits avec l’entreprise Egyptienne SAMCRETE qui va exécuter les travaux. Séance tenante, le Directeur Général intérimaire du FPI, Jean-Claude KALENGA MAKONGA a confirmé que le FPI, sur base d’une levée de fonds locale auprès de la SOFIBANK, venait de verser la somme de 27,2 Millions de dollars soit 9% du montant global du marché. Cette somme est considérée comme fonds de démarrage des travaux.

L’information a été confirmée par Monsieur Sherif Nazmy, Directeur Général de SAMCRETE qui a déclaré que sur le terrain à Mbuji-Mayi, les travaux de Topographie sont déjà terminés, l’heure est à présent à l’installation d’une Base vie et que le chantier va effectivement démarrer d’ici le mois de juin 2022 avec les matériels des sous-traitants locaux sélectionnés, en entendant, le déploiement des matériels qui viendront de l’Égypte. L’actualisation du chronogramme des travaux a été faite entre les deux parties.

FPI, mission en Egypte

« Nous avons reçu l’avance de paiement pour le démarrage des travaux, nous sommes donc très heureux de démarrer enfin ces travaux ; nous sommes déjà sur le terrain en RDC depuis plusieurs mois afin de préparer le démarrage effectif des travaux, l’heure est à présent au lancement des travaux sur site et nous faisons tout le nécessaire afin de mobiliser les matériels dans le plus bref délai. En réalité, la mobilisation est sensée prendre 2 mois, mais nous n’allons pas attendre ces 2 mois-là, nous allons commencer le plus tôt possible avec les équipements qui sont déjà sur place. ».

Une autre séance de travail a eu lieu avec le groupement HASSAN ALLAM-PGESCO qui va construire la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA d’une capacité de 10 Mégawatts avec un système de stockage de 5MWh, dans la périphérie de Mbuji-Mayi. L’échange s’est focalisé sur les modalités de transport des équipements commandés pour l’effectivité de ce projet. Il a été révélé au FPI que tous les matériels ont déjà été commandés et la plupart de ces équipements proviendront de la Chine. De ce fait, l’expédition de matériels a connu un ralentissement à cause des restrictions de confinement à raison de la quatrième vague de la covid-19 qui touche quelques régions de la Chine. Mais des solutions idoines ont été prises pour lever cette équivoque. Une précision de taille a été donnée, tous les matériels commandés seront inspectés par le FPI avant leur embarquement. Monsieur ASSEM SONBOL est le chef du Projet Centrale Photovoltaïque de TSHIPUKA.

« Nous n’avons aucun problème en ce qui concerne l’argent, le Fonds de Promotion de l’Industrie a mis à notre disposition les fonds de démarrage, nous sommes en train de travailler avec cela et lorsque le besoin en termes d’argent va se présenter, nous soumettrons les documents et il ‘n’y aura pas de problèmes. Nous avons déjà fait tous les éléments nécessaires sur le terrain comme le nettoyage du site, en convertissant le site sauvage en plateforme photovoltaïque. Actuellement, nous sommes en train de faire tout le nécessaire pour que les commandes passées en termes de matériels arrivent incessamment en RDC. Mais, la construction de la centrale va débuter au mois de juin. La grande difficulté que nous avons en vue c’est le transport de tous ces matériels vers le site de TSHIPUKA mais nous sommes en train de réfléchir avec le FPI pour voir comment-est ce que ces matériels vont arriver efficacement sur le site. A cela dit, nous disons au peuple du Kasaï, qu’il va avoir un courant stable et que nous allons aussi travailler sur le système de la distribution de ce courant afin de permettre à la région du Kasaï d’inaugurer un développement appuyer par cette énergie. »

La troisième réunion a eu lieu avec HASSAN ALLAM pour répondre aux préoccupations du gouvernement en ce qui concerne le coût du projet de l’Usine de traitement d’eau d’une part et d’autre part sur L’actualisation des prix pour le port de NDOMBA.

Face à cette nouvelle donne, Le Groupe HASSAN ALLAM, s’est dit ouvert à toutes négociations. Et s’est engagé à envoyer dans les jours à venir, un schéma simplifié de l’usine de traitement d’eau de Mbuji-Mayi. En ce qui concerne le port de NDOMBA, Grand I group attend de HASSAN ALLAM le nouveau bordereau quantitatif des prix pour analyse et validation le cas échéant.

Au FPI, on signale aussi que l’engagement et l’abnégation demeurent les même pour réaliser sans failles les infrastructures structurantes inscrites dans le Programme Présidentiel, cela malgré la procédure lente et complexe de la levée des fonds auprès d’AFREXIBANK qui en est le bailleur de fonds.


Publié le 22 avril 2022
FPI et Dir. Cab. Guylain NYEMBO

Remise officielle aux populations des deux ponts construits à PIO-PIO dans le territoire d’IDIOFA et à GABIA dans le territoire de KENGE

FPI, Financer mieux :

Une délégation du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) a effectué le 14 janvier dernier une mission de réception définitive des ponts YOMBE et PIO-PIO dans les provinces du KWILU et du KWANGO, dans l’Ex-BANDUNDU.
C’est dans le souci de promouvoir l’entreprenariat local que le FPI avait financé les travaux de construction de ces deux ouvrages d’intérêt public, entendant ainsi appuyer les entités décentralisées dans leur mécanisme d’acheminement des produits locaux vers les grandes agglomérations.

Lancés depuis 2018, les constructions de ces deux ponts ont été réalisées par deux organisations non-gouvernementales locales, notamment, l’Association des Jeunes Élites du KWANGO (AJEKWA) pour le pont YOMBO situé dans le territoire de KENGE et le Bureau pour l'Encadrement et Conseils des Communautés (BECC), qui s’est chargé de la construction du pont PIO-PIO, dans le territoire d'IDIOFA.

Représentant la hiérarchie du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), Armand DIOWO, Assistant à la Direction Générale, a salué l’ingéniosité des entrepreneurs locaux dans la construction de ces ponts dont les populations locales sont les premiers bénéficiaires, avant d’appeler la population d’en faire bon usage.

Pont YOMBE

Pour leur part, les chefs locaux satisfaits de l’aboutissement des travaux, ont salué le leadership du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI ainsi que l’initiative du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).

« Ce pont nouvellement construit va permettre aux riverains de se déplacer facilement et d’expédier sans contrainte les produits agricoles », a dit le Chef du Village GABIA où est construit le pont YOMBO.

Monsieur Fernand KALUNDA MUNGAU, Administrateur Adjoint du territoire d’IDIOFA, a également remercié tous ceux qui ont concouru à la réalisation de la construction du pont PIO-PIO qui selon lui, va relier la commune rurale d'IDIOFA, le secteur MUSANGA et le secteur KALANGANDA, soit environ 150 villages.

Déjà en septembre 2020, une délégation du FPI avait procédé à la réception définitive de sept autres ponts. Ce qui porte à neuf le nombre d’ouvrages dont les travaux de construction ou de réhabilitation ont été financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) dans la région.

Tous ces ponts permettront aux populations locales de circuler librement entre les entités pour ainsi faciliter les transactions économiques et permettre l’éclosion de l’industrie locale.


Publié le 25 janvier 2022
FPI et EQUITY BCDC

Le FPI a reçu les Garanties de Bonne Exécution et celle de Restitution d’Avance auprès de la Banque Equity-BCDC ainsi que la Première Tranche du Financement confirmé pour l’Usine de Traitement d’Eau de Mbuji-Mayi et la Construction du Port de NDOMBA

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Dans le cadre de l’exécution du programme de construction des infrastructures structurantes dans la région du Grand-Kasaï initié par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), le Directeur Général de EGAAD en RDC, John KANYONI a remis le vendredi 24 septembre 2021 au Directeur Général ai du FPI Jean-Claude KALENGA MAKONGA, les garanties de bonne exécution et les garanties de restitution d’avances des firmes Egyptiennes obtenues auprès de la Banque Equity-BCDC pour garantir la bonne exécution du programme.

Toujours dans la même lignée, le Directeur Général ai du FPI Jean-Claude KALENGA MAKONGA a reçu des mains du Directeur Général de SOFIBANQUE, Henry WAZNE le chèque de la première tranche du financement confirmé pour l’exécution de l’usine de traitement d’eau dans la ville de Mbuji-Mayi et de la construction du Port de NDOMBA qui permettra de désenclaver l’ex Kasaï.

Cette étape vient boucler le processus de passation des marchés tel que l’exige la législation congolaise. Pour le FPI, c’est le couronnement des longues négociations, entre la partie Egyptienne et le Fonds de Promotion de l’Industrie et que la réception de ces documents ouvre la voie à l’exécution des grands travaux d’infrastructures structurants dans le Grand-Kasaï.

Le premier projet à exécuter sera la construction de la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA. Cette centrale qui va alimenter la ville de Mbuji-Mayi aura une capacité de 10 mégawatts et sera exécutée par la firme Egyptienne HASSAN ALLAM.

Il va rester le projet de la construction et l’aménagement de la route à péage Mbuji-Mayi – Kananga longue de 185 Kilomètres, la construction de la Route NDOMBA–Route Nationale N°1 longue de 30 Kilomètre, la modernisation du port de NDOMBA et l’usine de traitement d’eau potable de Mbuji-Mayi.

Cette deuxième phase d’exécution confirme les engagements pris par le Fonds de Promotion de l’Industrie à exécuter le programme du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO sous la conduite de Jean-Michel SAMA LUKONDE.


Publié le 01 octobre 2021
FPI, Descente dans les installations de la compagnie DIJIMBA SPRL

Visite du projet CHISNOVIC par les membres du gouvernement

FPI, Financer mieux :

Une délégation gouvernementale a effectué une mission le mercredi 8 septembre 2021 à VANGA, territoire de BULUNGU dans la province du KWILU, en vue de redynamiser les industries en périls et de créer des nouvelles unités de production ; question de poser les jalons pour la mise en application du Plan Directeur de l’Industrialisation de la RDC.

La délégation a palpé du doigt les résultats de la mise en œuvre de ce projet salvateur financé par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). Cette usine qui est née des cendres des Plantations Lever au Zaïre (PLZ) voudrait produire 5 tonnes d’huile de palmes et 2,3 tonnes d’huiles palmistes par jour en année de croisière.

Impressionnée par l’évolution de l’exécution dudit projet, la délégation a parcouru la plantation des palmeraies qui compte à ce jour 300 palmeraies en maturité. La plantation possède aussi des pépinières des palmeraies. L’ambition est de faire germer des palmeraies sur les 500 hectares de terre arables que possède le projet. Elle a également visitée l’usine d’extraction et production d’huile de palme brute, palmiste, raffinée et biodiesel en voie d’installation. Cette plantation et raffinerie moderne située au cœur du territoire de Bulungu au bord de la rivière KWILU qui naissent. Le Directeur Général Intérimaire du FPI, Jean-Claude KALENGA parle d’un projet financé et qui devra remplir plusieurs fonctions au pays.

Au nom du gouvernement, François RUBOTA, le Ministre du Développement Rural, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du promoteur de cet ambitieux projet. Le projet CHRISNOVIC a déjà bénéficié de trois financements du FPI avec 2,3 millions de dollars américains injectés. Au vu des difficultés rencontrées par le promoteur pour finaliser et lancer la production, le responsable du projet, M. Yancynthe KABAMBA, sollicite une quatrième intervention.

« Le FPI a financé ce projet dans l’optique de la Création des richesses et d’emplois assurés. L’opérationnalisation de ce projet est très attendue par la population du KWILU en particulier puisque 500 emplois directs et indirects sont attendus de cette huilerie moderne », a affirmé le Directeur Général Intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).

Conduite par le Ministre d’Etat et Ministre du Développement Rural, la délégation était composée des Ministres de l’industrie, Julien PALUKU, de l’Agriculture, Désiré M’ZINGA BIRIHANZE, du Ministre près le président de la République, Mme Nana MANWANINA KIUMBA ainsi que du Directeur Général intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie, Jean-Claude KALENGA MAKONGA.

Cette forte délégation est satisfaite après la visite des installations de l'usine de production d’huile de palme du projet CHRISNOVIC, financé par le FPI.


Publié le 29 septembre 2021
FPI, Descente dans les installations de la compagnie DIJIMBA SPRL

DIJIMBA sollicite un prêt pour finaliser l’installation de sa ligne de fabrication des bouchons d’emballages en plastique

FPI, Financer mieux :

Le Directeur Général Intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) Jean-Claude KALENGA MAKONGA a effectué une autre descente dans les installations de la compagnie DIJIMBA SPRL, une société spécialisée dans la fabrication d’emballages en plastique Polyéthylène Téréphtalate, opérationnelle depuis 2011 et installée dans la commune de NGALIEMA à Kinshasa.

Buté à un problème de financement pour faire fonctionner son usine, le promoteur du projet Joseph ILUNGA DIJIMBA sollicite un appui auprès du FPI en termes de prêt pour répondre à ce besoin. Raison de la visite du Directeur Général Intérimaire Jean-Claude KALENGA MAKONGA accompagné des quelques experts du FPI.

« Le FPI a voulu se rassurer du fonctionnement et de l’investissement de cette industrie avant de se prononcer pour un financement. Le Promoteur de DIJIMBA sollicite auprès du FPI un financement en fonds de roulement devant lui permettre d’acquérir des nouvelles machines qui pourra permettre à l’usine de fabriquer les bouchons sur place afin de compléter sa chaine de production », a affirmé le promoteur du projet, Joseph ILUNGA DIJIMBA.

En effet, la société DIJIMBA est équipée de machines et moules fabriquées par la technologie japonaise ASB répondant aux standards internationaux. Le souci permanent de cette industrie est d’offrir des produits irréprochables.
« Le FPI est rassuré de la capacité opérationnelle de cette industrie et ambitionne de soutenir davantage les initiatives des entrepreneurs congolais qui se démarquent. Et DIJIMBA en fait partie », a déclaré Monsieur Jean-Claude KALENGA MAKONGA.

La société DIJIMBA est la première usine en République démocratique de Congo à fabriquer des emballages plastiques PET suivant un processus de production intégré. Elle compte parmi ses clients les plus grands laboratoires pharmaceutiques installés au pays et la demande est de plus en plus croissante dans plusieurs secteurs. Cela dit, l’accompagnement du FPI est très salutaire pour sa croissance.


Publié le 29 septembre 2021
FPI-G-Kasaï Oriental, Atelier Technique d'Harmonisation

Ouverture de l’Atelier Technique d’Harmonisation des Vues sur la Construction des Infrastructures Sanitaires et Scolaires dans le Grand Kasaï

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Le Directeur Général Adjoint Intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) Christian OMBILINGO MWAKA a ouvert le lundi 9 Août 2021 à Mbuji-Mayi, les travaux de l’Atelier Technique sur le Projet de Réhabilitation et de Construction des Petites Infrastructures Scolaires et Sanitaires dans la Province du Kasaï Oriental en exécution du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités sociales.

La Présidence de la République représentée par le Conseiller Principal au Collège Infrastructures David MUKEBA KALENGAYI et son collègue Chargé de l’Économie et Finances Marcelin BILOMBA, les ingénieurs du FPI et ceux du bureau d’études, les agences locales d’exécution (ALE) notamment le Gouvernorat de Province et le Diocèse de Mbuji-Mayi ont pris part à cet atelier organisé dans le but d’harmoniser les vues avant le lancement des travaux.

Dans son mot d’ouverture, le DGA a.i. a précisé que le processus d’identification et d’études avait été réalisé avec le concours de toutes les parties prenantes, notamment le bureau d’études, le FPI et les Agences Locales d’Exécution. Ce qui a abouti à la sélection des infrastructures suivantes : l’École Primaire ANGANGA à MUPOMPA dans le territoire de KABEYA KAMWANGA, l’École du 4 JANVIER située dans la commune de DIULU, l’Institut KALENDA MUDISHI dans la commune de DIBINDI, l’Hôpital Général de Référence de la MUYA, l’Hôpital Général de Référence de KANSELE et une Unité de Transfusion Sanguine à installer dans le même hôpital pour un montant global évalué à 14 millions de dollars américains. Pour le DGA a.i., les études sont déjà effectuées et les AEL ont transmis au FPI les contrats signés avec les entreprises attributaires.

« Les études de réhabilitation ou de construction et même de modernisation ont été finalisées. Deux notifications relatives aux accords de subvention de 10,8 millions et de 3,7 millions de dollars américains ont été adressées respectivement à la province du Kasaï Oriental et au Diocèse de Mbuji-Mayi retenus comme des Agences Locales d’Exécution desdits travaux. A l’issue de la procédure de passation de marchés publics réalisée par les Agences Locales d’Exécution, le FPI a reçu les contrats signés d’une part entre les entreprises retenues avec la province et par le Diocèse en vue de l’exécution desdits travaux pour un montant d’environ 14 millions USD », a-t-il dit.

Après la visite effectuée le samedi 7 et dimanche 8 Août sur les sites qui vont abriter les Infrastructures sanitaires et scolaires, Christian OMBILINGO MWAKA a fait savoir qu’il est important de procéder à une mise au point, avant le lancement des travaux.
« Je dois vous assurer que ce montant est disponible au niveau du FPI et sera décaissé conformément aux règles et procédures en la matière… nous voilà arrivés à l’étape de mise au point technique avant le lancement des travaux. Il est important que tous, nous puissions avoir le même entendement quant à l’envergure, la qualité ainsi que le coup des travaux à réaliser par les entreprises retenues par les Agences Locales d’Exécution », a-t-il précisé.

Pour éviter toute incompréhension, Le Directeur Général Adjoint a.i. a invité toutes les parties prenantes à poser toutes les questions avant le lancement proprement dit des travaux.
« Nous n’avons pas droit à l’erreur. À l’issue de cet atelier, tous nous devons porter ce projet en vue de leur réalisation dans un bref délai pour la concrétisation de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République et cela au bénéfice de la population du Grand Kasaï…Pendant cet atelier, aucune question ne sera bête. Posons toutes les questions qui nous passent par la tête afin d’avoir le même entendement sur le projet que nous allons réaliser et ainsi éviter que les détracteurs et les ennemis de ce programme ne puissent le déstabiliser », a-t-il conclut.


Publié le 13 août 2021
FPI, Projet Bags And Sacks

Inspection du Projet Bags And Sacks Installé à KIMPESE dans le Kongo Central

FPI, financer mieux :

Dans le tout prochain jour, une usine de production et commercialisation des sacs d’emballage en plastique biodégradable et recyclable destinés au ciment et aux produits agricoles sera opérationnelle à KIMPESE, dans le territoire de SONGOLOLO, dans la province du Kongo Central. Bags And Sacks a besoin d’un accompagnement financier du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) afin de lancer sa ligne de production.

Le Directeur Général Adjoint Intérimaire Christian OMBILINGO MWAKA a effectué une visite dans les installations de cette usine afin d’évaluer les garanties proposées en couverture des prêts sollicités.
« L'usine Bags and sacs est presque fin prête pour lancer sa première production sur le marché Congolais. Pour ce faire, le promoteur du projet sollicite du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) un prêt en besoin de fonds de roulement », a déclaré Elie TOHME, Directeur Général de Bags And Sacks.

« Le FPI a voulu avant tout financement, se rassurer des garanties proposées en couverture des prêts. Nous sommes venus visiter le projet Bacs And Sacks afin d’apprécier l’état d’avancement des travaux de construction et d’installation de l’outil de production pour se rassurer de tous les paramètres devant conduire le FPI à financer ce projet. La nouvelle vision managériale du Fonds de Promotion de l’Industrie nous exige des missions de supervision pour éviter des projets financés mais non réalisés. Il s’agit pour le FPI de sécuriser l’investissement que nous voulons mettre à la disposition de ce projet », a affirmé le Directeur Général Adjoint Intérimaire.

Selon le Directeur Général de Bags And Sacks, c’est depuis 2019 qu’ils ont débuté la construction de cette usine de production des emballages de ciment. Sa vision est de s’étendre dans la province afin de créer des emplois et de participer à l’émergence de l’économie de la RDC.
« Le FPI nous accompagne dans l’investissement et financement afin de compléter notre projet et assister au développement de la province », a ajouté Elie TOHME.

Le Directeur Général Adjoint Intérimaire du FPI se dit satisfait du montage de ce projet et promet de faire rapport au Conseil d’Administration afin de se prononcer sur l’accompagnement financier sollicité par le promoteur du projet.

Une fois opérationnelle, l’usine Bags And Sacks va combler le besoin en importation de cimenteries existantes estimées à plus de 3 millions de sacs par an en RDC et voire même des pays environnants. Aussi, l’usine pourra créer plus de 230 emplois directs et contribuer également à l’élargissement de l’assiette fiscale et à l’économie de devises affectées à l’importation des emballages.

La société Bags And Sacks compte lancer sa production d’ici le mois de septembre 2021.


Publié le 13 août 2021
Pas de Surfacturation après Réunion d’Évaluation

Pas de Surfacturation après Réunion d’Évaluation des Documents Financiers pour l’Exécution des Infrastructures avec Financement du FPI

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Un atelier technique sur l’Harmonisation des Vues sur la Construction des Infrastructures Scolaires et Sanitaires entre les Experts du FPI, de la Présidence de la République et des Agences Locales d’Exécution a été organisé le lundi 9 Août 2021. Les différentes parties ont analysé les devis d’exécution des travaux présentés par les AEL en rapport avec les dénonciations de la société civile locale.

« Les agitations sur les chiffres de ces projets sont normales, la province n’a jamais connu des projets de grande envergure depuis les années coloniales à ce jour. C’est depuis plusieurs décennies que la République Démocratique du Congo n’a pu jamais investir dans l’espace Grand Kasaï. C’est clair que, quand on parle des dizaines de millions de dollars, on a toujours l’impression qu’il y a surfacturation. De ce qu’on a vu et de la manière qu’on a sélectionné les entrepreneurs pour faire les différents ouvrages à implémenter ici, je suis satisfait parce que, nous allons vivre au moins le début de quelque chose et également, nous allons vivre le moment où on va réellement démarrer les ouvrages afin d’être utilisés par les uns et les autres », a affirmé le conseiller Principal en Charge des Infrastructures.

Le conseil Principal Marcelin BILOMBA a salué les garanties de bonne exécution du projet d’urgence. Il a précisé par ailleurs que le coût proposé est légèrement en deçà de l’enveloppe proposée par le Gouvernement de la République via le FPI qui est le bailleur de fonds.

« Nous sommes certains que ces ouvrages seront exécutés sans problème. Le coût tel que proposé rentre dans l’enveloppe qui a été budgétisée. Il n’y a pas eu de surfacturation, au contraire, c’est même légèrement en deçà par rapport au montant que l’État congolais a mis pour commencer ces ouvrages sanitaires et éducationnels », a précisé Marcelin BILOMBA.

Sauf changement de calendrier, c’est le mercredi 11 Août 2021 que les travaux de construction des infrastructures seront lancés.


Publié le 10 août 2021
FPI, Remise et Reprise

Jean Claude KALENGA, Directeur Général ai. annonce pour bientôt le lancement des travaux dans le Grands Kasaï

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Le Directeur Général intérimaire du FPI, Jean-Claude KALENGA MAKONGA conduit une équipe d’experts du Fonds de Promotion de l’Industrie au Caire en Egypte afin de rassurer les partenaires égyptiens de la continuité du processus de mobilisation de fonds dans lequel le FPI s’est engagé depuis plusieurs mois pour la matérialisation du Programme Présidentiel Accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités, PPA-LCPI.

La délégation d’experts du FPI a eu une séance de travail avec les responsables du Département du développement extérieur de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBank). La réunion a eu comme principal objectif d’évaluer le processus de la levée des fonds pour la mise en œuvre des infrastructures structurantes dans le Grand Kasai.

Après les échanges entre les deux parties, il en ressort que la Phase de la procédure administrative est déjà bouclée avec la réception par AFREXIMBANK du « Project information mémorandum ».

Madame Oluranti Doherty, le Directeur du département du développement extérieur, a rassuré le Directeur Général intérimaire Jean-Claude KALENGA MAKONGA de sa détermination à accompagner le FPI dans la réalisation de ces grands projets structurants. Motif de satisfaction pour le FPI qui annonce le début des travaux dans un futur très proche.

Après cette réunion, la délégation du FPI a eu d’autres réunions dans le même cadre de suivi et évaluation. D’une part, avec les entreprises contractantes SAMCRETE et HASSAN ALLAM sous la coordination d’EGAAD, le consortium des entreprises arabes africaines égyptiennes pour actualiser le chronogramme du lancement des travaux, préparer le processus de mobilisation et du déploiement des équipements et du personnel. Et d’autre part, avec les entreprises Egyptiennes de WADI Group et de TAQA pour la finalisation de la Feuille de route pour le développement respectivement de la Ferme Avicole dans le Kasaï Oriental et la centrale photovoltaïque de 50 MW dans le Lualaba.


Publié le 04 août 2021
FPI et Entreprises Egyptiennes

Plan triennal 2018-2020 : Le FPI en mission d’évaluation au Kongo Central

FPI, Financer mieux :

Le Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) a séjourné pendant une semaine dans la province du Kongo Central, soit du 10 au 17 avril 2021. C’était pour une mission d’évaluation et d’inspection des projets financés dans cette province dans le cadre de son plan triennal 2018-2020.

La délégation a été conduite par le président du Conseil d’Administration, Isidore KABWE MWEHU LONGO. Ayant comme objectif de constater la mise en œuvre effective des projets financés par le FPI et relever les difficultés majeures rencontrées pour leur opérationnalisation, cette mission d’itinérance a conduit la délégation dans la ville portuaire de Boma où deux projets de grande importance ont été lancés. Il s’agit d’abord de l’appui inter-institutionnel accordé à la Congolaise des Voies Maritimes (CVM) pour l’achat d’une drague. Puis, du projet Triomf pour la production des engrais chimiques.

La descente sur le terrain du Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) dans le Kongo Central est un exercice indispensable pour assurer un contrôle de routine dans le financement des projets au sein du FPI. Arrivée à Matadi, la délégation conduite par le président du Conseil d’administration du FPI, Isidore KABWE MWEHU LONGO, a été reçue par le Vice-Gouverneur Justin LUEMBA , au nom de son titulaire empêché pour des raisons de service.

Au sortir de cette entrevue avec l’autorité provinciale, le président du Conseil d’Administration a, devant la presse, évoqué les raisons de cette mission qui se résume par le devoir de redevabilité au terme de l’examen de l’état d’exécution du plan triennal 2018-2021.
« Nous sommes venus présenter nos civilités auprès du vice-gouverneur qui fait l’intérim du gouverneur en mission à Kinshasa. C’est normal pour nous de le faire du moment où nous sommes dans sa province pour une visite d’évaluation des projets financés par le FPI.
En ce qui concerne les financements, je tiens à vous préciser que les opérateurs économiques introduisent leurs demandes de financements auprès de la Direction Générale. Mais à cela, vous devez savoir que lorsque la demande de financement dépasse le seuil de 1 million de dollars, ce projet doit passer par le Conseil d’Administration pour être approuvé et c’est donc cette catégorie des projets que nous sommes venus évaluer ici au Kongo Central
», a fait savoir le PCA Isidore KABWE MWEHU LONGO.

Et d’ajouter :
« lorsque je dis évaluer, comprenez par là qu’il est de notre devoir de nous enquérir de l’utilisation réelle des fonds débloqués par le FPI. »

FPI et Entreprises Egyptiennes

Pour sa part, le Directeur Général du FPI, Patrice KITEBI, ici pris en sa qualité d’Administrateur, est revenu sur les perspectives du FPI pour la province du Kongo Central. « Le Kongo central est une province qui a énormément des potentialités. Une bonne partie de l’industrie de transformation existe ici au Kongo Central. On y trouve des cimenteries, une usine de production du sucre et l’entité qui produit l’électricité, le barrage d’Inga et même la farine est produite ici localement. L’idée est de voir comment nous faisons pour transformer davantage les productions du secteur agricole », a indiqué Patrice KITEBI, tout en soulignant que le financement du secteur agricole permet d’accroitre la productivité, l’emploi et les revenues au niveau des paysans et des producteurs.

« Nous voulons aller aussi vers les fermes d’une certaine taille parce qu’on ne peut pas rester à gratter un demi hectare et espérer qu’on peut faire concurrence au riz importé de Thaïlande ou de l’huile de palme qui vient de Malaisie. Il faut changer la structure, nous travaillons sur ça. Il y a énormément de choses qu’on peut faire ici au Kongo Central. Mais l’initiative de manière générale doit venir des investisseurs locaux qui auraient des besoins. Nous avons la direction provinciale ici. Nous avons instruit la direction provinciale à lancer une vaste campagne de communication pour expliquer ce que nous pouvons faire pour les opérateurs économiques du Kongo Central dans le domaine de l’agriculture, de la transformation des produits agricoles », a-t-il fait savoir, soulignant que le FPI est là, en tant qu’instrument de politique de financement de l’industrie et du secteur agricole du gouvernement.

Après Matadi, cette délégation s’est rendue dans la ville de Boma où le FPI a financé deux projets importants : l’appui inter-institutionnel accordé à la Congolaise des Voies Maritimes (CVM) pour l’achat d’une drague et le projet Triomf pour la production des engrais chimiques. Le Conseil d’Administration du FPI a d’abord visité et évalué le projet Triomf qui est sensé produire localement 120 mille tonnes d’engrais d’ici 2025.

En projection, le projet Triomf devra acquérir une deuxième ligne de production pour atteindre à l’horizon 2030, une production locale annuelle de 500 mille tonnes d’engrais et autres fertilisants. Le FPI a financé ce projet pour une dotation d’un fonds de roulement de démarrage de l’usine. Le Directeur Général Adjoint de Triomf RDC, LUKAYA MAKAYI WONGA, qui a fait visiter cet impressionnant investissement à la délégation du FPI, a aussi fait savoir que l’usine fait face à un manque d’entrée en exploitation régulière des matières premières en quantité suffisante pour produire les engrais chimiques.

FPI et Entreprises Egyptiennes

Le constat fait par le Conseil d’administration est que le projet est réalisé mais buté aujourd’hui à une difficulté majeure de production. Déterminé à redynamiser ce projet qui du reste est un maillon important de la chaine de valeur des producteurs agricoles d’intrants industriels en vue d’accroitre leurs productivités des divers produits agricoles tels que le maïs, le soja, le manioc, le riz et bien d’autres, le Conseil d’Administration du FPI a suggéré aux gestionnaires du projet de songer à la restructuration de la gouvernance qui comprend entre autres l’actionnariat et sa recapitalisation.

Ensuite, la délégation du FPI a visité l’autre projet financé toujours par le FPI. Il s’agit de l’acquisition d’une drague par la Congolaise des Voies Maritimes.

Cet imposant bâtiment marin, acquis grâce à un appui financier du FPI, est opérationnel depuis le mois de mars de l’année en cours. La drague débaptisée " Félix-Antoine TSHISEKEDI " assure efficacement le balisage et l’entretien du bief maritime du fleuve Congo. Conduite à son bord par le management de la CVM représentée par son président du Conseil d’Administration, Marie-Madeleine MIENZE et de son Directeur Général Christine TUSSE DAHUMBO, la délégation du FPI, partenaire institutionnel de la CVM, a vu la drague en la manœuvre. « Son opérationnalisation est un motif de satisfaction pour le Conseil d’Administration du FPI qui a financé son acquisition sur base d’un crédit remboursable à l’ordre de 66 pourcents de son prix d’achat », a déclaré Isidore KABWE MWEHU LONGO, heureux de constater que cet appui financier du FPI contribue à l’amélioration de l’utilisation du bief maritime du fleuve Congo par les navires de haute mer à destination de la RD-Congo au profit de tous les opérateurs publics et privés œuvrant dans le domaine du commerce extérieur.

Le satisfecit de KABWE et KITEBI :

« Nous avons effectué des visites d’évaluation de certains projets que nous avons aussi financés avec beaucoup d’argent plus que vous, mais nous n’avons reçu que des explications. Mais en si peu de temps, nous avons aimé ce qui est fait ici. Aux noms du Conseil d’Administration et de la Direction Générale, nous sommes très contents du rendement de ce projet », a déclaré Isidore KABWE MWEHU LONGO, président du Conseil d’Administration du FPI.

Le Directeur général du FPI, Patrice KITEBI, a, quant à lui, salué la capacité managériale du Conseil d’Administration de la CVM qui fournit déjà d’énormes efforts pour rembourser le crédit du FPI.

FPI et Entreprises Egyptiennes

« Ce projet a été financé dans le cadre d’une instruction du gouvernement et dans le respect des règles qui prévalent pour la mise en place des financements du Fonds de Promotion de l’Industrie. Nous sommes fiers aujourd’hui de constater que non seulement la drague est là et fait en un jour ce qui était fait en un mois. Au-delà de ça, nous félicitons la CVM parce qu’en peu de temps seulement vous avez commencé à rembourser le prêt. Cela nous permet de maintenir le cycle de financement. En finançant une telle unité, le FPI a fait un appui à l’économie et au secteur industriel du pays », s’est réjoui le DG du FPI. Au nom de la masse laborieuse de la CVM, le président de la délégation syndicale de la CVM a salué ce partenariat, CVM-FPI.

Selon lui, le renforcement de la capacité de dragage dans la région divagante du bief maritime du fleuve Congo renforce la compétitivité des ports maritimes de Boma et de Matadi vis-à-vis des ports des pays voisins. Aussi, cette nouvelle capacité de dragage de la CVM vient réduire sensiblement les intermédiaires de transport et d’entreposages pour les opérateurs économiques importateurs et exportateurs. Il faut rappeler que cette drague est une unité d’appui logistique à l’ensemble de l’économie du pays. Près de 80% du commerce extérieur passe par ce port. Et le problème du dragage et de l’entretien du bief maritime du fleuve Congo est un réel casse-tête

Deux autres projets financés dans le secteur de l’industrie touristique et hôtelière aussi visités :

Le séjour du Conseil d’Administration du FPI dans le Kongo Central a aussi été l’occasion pour la première instance des décisions de cet établissement public de visiter deux autres projets financés dans le secteur de l’industrie touristique et hôtelière. À Matadi, le FPI a financé Ledya Sarl pour son extension. Grâce au financement du FPI, l’hôtel Ledya a pu mettre à la disposition de la clientèle un nouveau bâtiment hôtelier comprenant 46 chambres, 8 studios, 4 appartements et 8 suites.

Le projet est réalisé dans sa grande partie par des prévisions retenues. Le projet est en exploitation malgré les difficultés conjoncturelles rencontrées, notamment le choc de la pandémie due à la Covid-19.

Un autre financement du FPI dans ce secteur, c’est le projet Kelton mieux connu comme le site Mbuela Lodge, dans le territoire de Kisantu, à 104 Kilomètres de Kinshasa.

FPI et Entreprises Egyptiennes

Le financement du FPI a servi à l’extension des activités touristiques et la production d’une unité d’une huilerie et d’une savonnerie. Ce projet est aussi réalisé à 100 pourcents par des prévisions dans son volet industrie hôtelière. Par contre, le Conseil d’Administration a constaté que les fonds prévus pour la mise en place de l’huilerie et de la savonnerie ont été intégralement affectés à la réalisation du premier volet.

Les membres du Conseil d’Administration du FPI ont visité quelques autres projets financés par le FPI dans cette partie du pays plus précisément dans la ville de Matadi depuis des années, mais dont les impacts attendus ne sont pas encore atteints. C’est le cas des projets AGEMIL et GECOTRANS qui devraient être des ports secs devant désengorger le port de Matadi. Avant de regagner la capitale, la délégation du Conseil d’Administration a procédé à l’inspection de la Direction Provinciale du FPI à Matadi ainsi que de l’agence de Boma et l’antenne de Kimpese.

À tous les agents et cadres du Kongo Central, le Conseil d’Administration a rappelé l’observance des principes fondamentaux du FPI qui sont : la participation, la responsabilité et la Redevabilité.


Publié le 27 avril 2021
FPI et Entreprises Egyptiennes

Modernisation du port de Kalemie : le FPI et China Gezhouba signent le contrat d’exécution des travaux pour un montant de 127 millions USD

FPI, Financer mieux :

Le contrat signé ce jeudi 01 avril, entre le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et China Gezhouba International Engineering d’un montant de 126.989.000 USD comporte trois composantes à savoir : la réhabilitation et modernisation du port de Kalemie, la construction du port militaire de Kalemie ainsi que la construction du bâtiment administratif de la Direction provinciale du FPI Tanganyika.

La concrétisation de ce projet aura des incidences socio-économiques, dont le désenclavement du corridor Sud-Est du pays, la facilitation du transport des personnes et des marchandises; la croissance des activités économiques et industrielles dans ledit corridor.
« En réhabilitant ce port, l’objectif est d’augmenter la capacité mensuelle à l’importation tout comme à l’exportation de 1500 tonnes actuellement à 15.000 tonnes par an en facilitant l’accostage des barges et des navires de gros tonnage, étendre le terminal en allant vers la profondeur du lac pour aménager un terminal conteneurs », a indiqué Patrice KITEBI, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).

Le développement de ce pôle de croissance pourrait motiver la création d’un parc industriel multifonctionnel avec des effets d’entraînement sur les 9 provinces voisines (le Maniema, le Grand- Kasaï, le Nord et Sud-Kivu, le Haut-Lomami, le Lualaba et Haut-Katanga) et à soutenir entre autres le développement de nouveaux espaces urbains où la population viendra s’installer et la création de nouvelles agglomérations industrielles.
« La réhabilitation et modernisation de ce port sera important dans la viabilisation des zones économiques spéciales du Katanga et du Kasaï et va favoriser la connectivité entre les provinces de l’Est de la RDC », a ajouté le Ministre de l’Industrie Julien Paluku.

"Le FPI, catalyseur du développement"

FPI et Entreprises Egyptiennes

La mise en œuvre du projet va permettre au FPI de jouer un rôle prépondérant et catalyseur dans le développement économique du pays et également dans la politique d’intégration de la République Démocratique du Congo dans la sous-région, particulièrement dans la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est.

Aussi, la rénovation du port de Kalemie « va pré-viabiliser et viabiliser les interventions du Fonds de Promotion de l’Industrie dans la région par la réduction sensible des coûts liés aux diverses importations des entreprises à financer, mais aussi à améliorer la collecte de la Taxe de Promotion de l’Industrie (TPI), sa principale ressource », a précisé Patrice KITEBI, Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).

La société Gezhouba INTL qui a gagné le marché de la construction et réhabilitation du port de Kalemie est une entreprise chinoise qui a fait ses preuves dans le monde avec près de 8.000 ouvrages dont le barrage de 3 gorges à Yangzi Jiang, situé dans la province du Hubei. Gezhouba est classée dans le top 5 des entreprises chinoises dans les domaines des ports, aéroports et bâtiments.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de l’Industrie, Julien Paluku, et de Transport et Voies de Communication, Didier Mazenga, du Ministre provincial des ITR du Tanganyika, des responsables de la SNCC et les Conseillers principaux à la Présidence de la République, ainsi que les cadres du FPI.

Construit depuis 1951, ce port va être réhabilité 70 ans après.


Publié le 06 avril 2021
FPI et Entreprises Egyptiennes

Grand-Kasaï : le FPI et l'IITA valident l’étude stratégique pour le développement de l’agriculture commerciale

FPI, Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités :

Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et l'Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA) ont organisé vendredi 19 mars 2021 à Kinshasa, l’atelier de restitution et de validation de l’étude stratégique sur le développement de l’agriculture commerciale dans la région du Kasaï.

A travers cette étude stratégique, le FPI vise à développer de manière durable les chaînes de valeur agricoles, animales et l’aquaculture dans la région du Kasaï.
« Cette étude nous donne également des axes essentiels de ce que devrait être notre stratégie en matière de financement du développement agricole et agroindustriel pour que nous puissions répondre aux attentes des acteurs de terrain. L’étude formule des stratégies, comment nous en tant que FPI devrait voir le rôle des différents acteurs qui interviennent dans le secteur, les privés et publics, et on ne peut pas résoudre tous les défis du secteur de l’agriculture pour augmenter le rendement et améliorer les pratiques agricoles et créer des espaces des marchés qui permettent de mieux vendre la production », a dit Patrice KITEBI, Directeur Général du FPI.

Depuis une année, le FPI a financé un projet de renforcement des capacités de transport fluvial dans le but de renforcer le flux des échanges économiques entre les provinces en vue de déboucher sur l’intégration de l’espace économique national. Ce projet devrait faciliter la connectivité de la province du Grand Kasaï à celle de Kinshasa et du Kongo Central.

L'étude confiée à l’IITA a proposé des orientations stratégiques pour le développement de chaînes de valeurs agricoles et de projets prioritaires pouvant contribuer au développement du secteur agricole et rural des provinces du Kasaï Oriental, du Kasaï Central, de Lomami et du Sankuru. L’objectif recherché est de garantir la sécurité alimentaire, contribuer à la croissance économique de la région et assurer le ravitaillement des zones urbaines comme Kinshasa. Cette étude va par ailleurs renforcer l’efficacité des interventions du FPI dans le Kasaï, pour une plus grande contribution au développement économique du pays.

FPI et Entreprises Egyptiennes

Institution des recherches et de développement agricole, « notre mandat est d’aider le pays à transformer l’agriculture, C’est-à-dire sortir de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale. C’est dans ce cadre que nous avons fait l’étude avec nos experts durant plusieurs mois dans le Kasaï pour produire ce document afin de guider les actions du Fonds de Promotion de l’Industrie. Cette mission rentre dans notre mandat », a déclaré Zoumana Bamba, Représentant Résident de l’IITA en RDC.

Avant d’ajouter que « Ce n’est pas la première fois qu’avec le FPI nous faisons ce genre d’études, nous l’avons déjà fait dans d’autres pays et quand nous avons été approchés par le FPI c’était avec beaucoup d’honneur car c’est pour nous une occasion de démontrer ce que nous pouvons apporter en tant qu’institution d’assistance technique pour la transformation de l’agriculture au Congo ».

L’étude a mis en évidence l’implication d’autres acteurs tels que les banques commerciales et des institutions publiques comme le SENEQUA, SENASEM et d’autres qui doivent aussi jouer leur rôle pour qu’on arrive au développement agricole et agroindustriel. L’agriculture emploi 60 à 70 pourcent de la population. C’est le secteur où il y a plus de populations. « Si vous investissez dans ce secteur vous transformez la vie de 60 à 70 pourcent de la population. Donc si le FPI et d’autres bailleurs des fonds investissent dans ce secteur, ça va changer complètement les conditions de vie dans la région », a ajouté Zoumana Bamba.

FPI et Entreprises Egyptiennes

L’étude a aussi constaté le désintéressement des jeunes à l’agriculture. Sur ce, il faudra qu’on arrive à changer la mentalité des jeunes pour qu’ils puissent s’intéresser au secteur agricole et faire en sorte qu’il soit un secteur porteur d’opportunités économiques et de génération d’emplois suggère-t-elle.

Signalons que le FPI est sur plusieurs projets au Kasaï dans le cadre d’appuis au Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités lancé en octobre 2019. Ce programme vise à sortir de la pauvreté 20 Millions de Congolais vivant en milieu rural et périurbain dans les 145 territoires du pays.


Publié le 24 mars 2021
Soutien des entreprises pour atténuer les effets du COVID-19

Assistance financière du Gouvernement aux entreprises

FPI, soutien des entreprises pour atténuer les effets du COVID-19 :

Le Ministre de l’Industrie Julien PALUKU KAHONGYA, a procédé ce jeudi 28 mai 2020, au lancement de l’accompagnement des entreprises œuvrant dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’industrie pharmaceutique, du transport et du commerce. Une enveloppe globale de dix millions (USD) va servir à cette opération de financement. Les opérateurs économiques ont reçu des mains du Ministre de l’Industrie des titres bancaires dans le cadre d’une première tranche de l’assistance financière du Gouvernement à travers le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). L’octroi de la seconde partie étant conditionné par les résultats, après évaluation et justification auprès des services spécialisés du FPI.

À travers ce financement du FPI, des grands centres urbains et autres agglomérations congolaises devront être ravitaillés en denrées alimentaires de première nécessité pendant que les milieux ruraux seront approvisionnés en produits manufacturés. Les espaces Kasaï, Équateur, l’ex Province Orientale et le grand Bandundu sont concernés par ce premier financement.

Soutien des entreprises pour atténuer les effets du COVID-19

Par la même occasion, le Ministre de l’Industrie Julien PALUKU KAHONGYA a appelé les bénéficiaires aux résultats. « Ce geste se veut un moyen de relancer notre économie par nos propres moyens. Cela grâce au Fonds de Promotion de l’Industrie qui a reçu un certain nombre de dossiers qu’il a analysés selon les règles de l’art. Et les premières entreprises sont ainsi sélectionnées sur une base objective », a-t-il déclaré.

Pour leur part, les opérateurs économiques se disent déterminés à relever les défis pendant cette crise sanitaire de Coronavirus. Parmi eux, ELONGA Dove, PDG de l’entreprise Entrekonga. D’après lui, ce n’est pas un financement extérieur mais c’est plutôt l’argent de congolais remis aux congolais pour servir aux besoins de Congolais.

Soutien des entreprises pour atténuer les effets du COVID-19

« Je salue ce partenariat qui est arrivé au point nommé, au moment où nous subissons les chocs dus au COVID-19 et ce fonds nous aidera dans l’achat de carburant pour nos unités fluviales. Nous allons ainsi apporter aux provinces les produits de première nécessité venant de Kinshasa et inversement les produits agricoles pour Kinshasa », a rassuré Didier MUKOMA, PDG de l’entreprise Navigation.

Il y a quelques jours, le FPI avait annoncé la disponibilité d’un montant de 10 millions USD pour les opérateurs économiques locaux engagés à assurer l’approvisionnement des grandes villes en produits alimentaires. Ce, dans les secteurs bien déterminés, en cette période de COVID-19. Ce qui pourrait permettre d’éviter la pénurie à travers les grands centres de consommation.

Publié le 29 mai 2020

Entrepreneuriat en RDC

Le FPI en atelier pour la promotion de la femme et des jeunes :

Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) a organisé du jeudi 12 avril au vendredi 13 avril 2018 à Kinshasa, un atelier sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs.
Ces assises ont eu comme objectif de lancer la réflexion sur le soutien de la femme entrepreneure congolaise et présenter la stratégie du FPI sur la création d’incubateurs. De manière spécifique, elles visent non seulement, la sensibilisation des parties prenantes sur la création d’incubateurs de projets et susciter leur encouragement financier voire technique, mais aussi la contribution au renforcement de la stratégie du FPI concernant le soutien aux femmes entrepreneures congolaises et l’accompagnement des jeunes.

En ce qui concerne le financement des femmes, le Directeur Général du FPI, Patrice KITEBI, a affirmé que le programme pluriannuel (2018-2020) du Fonds de Promotion de l’Industrie prévoit dans son volet financement des projets, d’allouer 15% du budget total aux projets conduits par des femmes entrepreneures, soit une somme de 19,4 millions USD sur un total de 129,4 millions USD.

L’atelier a favorisé des discussions autour de plusieurs thématiques notamment l’accès au financement, le rôle de la femme dans le secteur agroindustriel, les défis et les perspectives de l’entrepreneuriat féminin en RDC, l’accès à l’information, à la formation ainsi qu’à la technologie.

Quant aux jeunes, la stratégie du FPI concernant leur soutien, repose essentiellement sur la création d’emplois par la formation des centres d’incubations des PME en vue de favoriser la création d’emplois par la formation des PME gérées par des jeunes. Ainsi, pour 2018-2020, le FPI prévoit mettre les incubateurs dans les villes de Kinshasa et Goma (pour les deux Kivu).
L’enveloppe est de 13,2 millions USD.

Le Directeur de cabinet du Ministre de l’industrie, Jean-Louis Lusala, a félicité le FPI pour sa vision et sa perspicacité dont il a fait montre à travers cet atelier qui devrait jeter de nouvelles bases pour le développement endogène de l’économie congolaise.
Par ce forum, a-t-il estimé encore, cette établissement financier d’appui à la promotion de l’industrie s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat qui n’a jamais cessé d’appeler à la mise en place des politiques et des programmes d’encadrement des jeunes et des femmes pour leur promotion et leur insertion dans le processus de développement de la RDC..

Publié le 15 avril 2018

FIKIN 2016 (du 23 juillet au 29 août 2016)

La Foire Internationale de Kinshasa, « FIKIN » en sigle, vaste marché public organisé tous les ans (durant la période des grandes vacances), n’a pas dérogé à la règle cette année. Les mois de juillet et d’août ont été marqués par la présence des multiples kiosques et stands qui fourmillaient sur le champ de foire de la grande avenue Sefu, pour exposition et vente de différents produits.

Ceux du Fonds de Promotion de l’Industrie étaient comme à l’accoutumée aussi du nombre. Disposés dans un des hangars de la FIKIN loué par le Fonds de Promotion de l’Industrie, divers articles produits en République Démocratique du Congo appartenant aux entreprises ayant bénéficié du financement du Fonds de Promotion de l’Industrie y étaient exposés, pour la visibilité et la promotion des richesses locales.

Des agents du Fonds de Promotion de l’Industrie avaient été délégués et étaient permanents à la FIKIN pour expliquer aux visiteurs la mission et les différents services que l’institution met à la disposition du public.

Publié le 04 avril 2017